Église Sainte Marthe des Quatres-Chemins Aubervilliers Pantin

Paroisse Ste Marthe des Quatre-Chemins
3, rue Condorcet - 93500 PANTIN
Téléphone : 01 48 45 02 77
Télécopie : 01 48 46 38 26
E-mail : stmarthe.paroisse@free.fr

Tirage de l’édition imprimée : 300 Exemplaires

14ème année novembre 2006 Numéro 8

Éditorial : Le temps semble tourner

Nous sommes déjà en automne. La nature fait pour l’instant son travail. Nous nous apprêtons à allumer le chauffage. (Aussi dans l’église, où très probablement nous allons passer au chauffage électrique en 2007, notre Mairie de Pantin ayant prévu dans son budget de remplacer la chaudière à charbon, vieille de cent ans).

Le jour des défunts revient. Cette année quelques paroissiens très impliqués dans la vie de notre paroisse, comme notre diacre M.Ekani et M.Engelvin, nous ont quittés. Mais beaucoup d’autres, et notamment des anciens qui vivaient ailleurs, sont passés à Sainte-Marthe pour une dernière bénédiction. Nous pensons à tous et spécialement à ceux qui nous sont chers.

Malgré tant de morts qui, chaque jour, apparaissent sur nos écrans, la réflexion sur la mort a presque disparu. Le conseil des anciens mon fils, pense chaque jour un moment à ta mort et ainsi vivras bien semble loin des habitudes de la grande majorité. Une forme de fatalité, dont nous ne voulons pas le poids, semble s’installer dans la vie de beaucoup. Il semble préférable de faire le distrait. Contrairement à cette attitude, l’Église revient chaque année avec le souvenir des défunts. Elle le fait, bien sûr, par respect et en hommage à ces vies qui ont semé le bien. Elle le fait, aussi, pour nous rappeler notre propre résurrection. Comme le dit si joliment un texte : ce qui se passera de l’autre côté / quand tout pour moi aura basculé dans l’éternité / je ne sais pas : je crois, je crois seulement qu’un amour m’attend.

Si nous avons fait l’expérience de l’amour de Dieu, nous avons la certitude que la mort ne peut pas interrompre le dialogue avec Lui. L’espérance chrétienne est là. Et l’Eglise nous rassemble pour nous faire conscients de ce don gratuit qui nous a été offert : le don de la vie, d’une vie appelée à vivre en communion avec Dieu.

À l’inverse de ceux qui croient à la réincarnation parce qu’ils n’acceptent pas de n’avoir qu’une vie, notre conviction est que, aujourd’hui, nous devons faire le bien et travailler pour un monde humain. Nous n’avons qu’une vie et ce qui n’est pas fait maintenant ne le sera jamais. Le seul moyen de ne pas perdre sa vie, c’est de vivre déjà en plénitude, dans la tâche d’aimer et de servir. Voilà notre responsabilité et notre bonheur. Voilà l’appel de nos défunts.

Les journées d’amitié de notre paroisse reviennent. Elles auront lieu le 2 et le 3 décembre. Elles sont un moment pour soutenir, avec nos achats, le fonctionnement économique de la paroisse. Mais elles sont aussi un moment pour la rencontre, pour l’amitié. Une paroisse n’existe pas sans cela, car une paroisse n’est pas qu’un lieu de culte, mais une communauté humaine qui progresse en la vie de foi. Nous avons toujours besoin d’être épaulé, et l’annonce de l’Évangile se fait en référence à la communauté qui nous envoie. Alors à vous d’inviter voisins et amis pour une réussite de ces journées !

Toutefois, si tout revient, rien ne se passe de la même façon, car l’histoire a toujours un plus de nouveauté. Ce serait formidable que la vie en nous du Christ ressuscité ouvre de nouveaux desseins d’amour.

Père Charles

À ne pas manquer

En novembre

En décembre

Le Secours Catholique - 60 ans de solidarité

Comme partout en France, la délégation du Secours Catholique de Seine-Saint-Denis s’apprête à fêter son 60ème anniversaire.

La date du samedi 18 novembre a été retenue afin de respecter le temps du Ramadan de nos frères musulmans et de les inviter à fêter cet anniversaire avec nous. Cette journée de fête est aussi associée à notre collecte nationale.

Concrètement, 60 ans de solidarité en Seine-Saint-Denis, ce sera quatre fêtes qui se dérouleront le 18 novembre 2006 dans des lieux différents du diocèse pour être au plus près des personnes que nous accompagnons et un acte de partage au cours de la collecte nationale qui aura lieu le même week-end.

Soyez nombreux à être en fête avec nous pour que nous puissions, quelle que soit notre situation, être tous acteurs en marche vers une vie plus juste et fraternelle.

Voici les lieux et heures où vous pourrez nous rejoindre :

Paroisse Saint Charles 107, av. Normandie-Niemen 93150 Le Blanc-Mesnil de 14h à 19h30

Salle Saint Denis 8, rue de la Boulangerie 93200 Saint Denis de 11h à 18h

Salle des fêtesMairie de Bondy Esplanade C. Fuzier93140 Bondy de 10h30 à 17h30

Centre social de la Dhuis13 bis allée Anatole France 93390 Clichy sous Bois de 16h à 18h15

À noter : en raison des confirmations qui auront lieu le 19 novembre, la collecte du Secours Catholique aura lieu à Sainte Marthe à toutes les messes du week-end des 25 et 26 novembre.

Le Père Théophile en Espagne…

Mon expérience en Espagne !

J’ai vécu mon séjour de trois mois en Espagne en trois étapes. La première a été de deux semaines dans un collège  ; la deuxième concernait l’apprentissage de la langue catalane et la troisième celle de l’espagnol. Je suis arrivé à Barcelone le 8 juin, la veille de l’ouverture de la coupe du monde en Allemagne. Je suis parti dans l’intention de trouver les élèves qui n’avaient pas encore fini les cours. Effectivement, j’ai trouvé plein d’activités auxquelles j’ai participé avec une très grande joie. J’ai eu à participer aux collectivités éducatives qui ont été organisées par les Pères Piaristes de la Catalogne. Mais j’ai surtout collaboré pendant deux semaines dans le collège de Terrassa au niveau de la Médiathèque et de la Cantine. C’est dans ce collège que j’ai commencé à apprendre la langue catalane par immersion. Les enfants m’ont donné une grande envie d’apprendre la langue.

Après avoir vécu une expérience qui a été très riche au niveau pédagogique, la deuxième consistait à l’apprentissage de la langue durant quatre semaines. J’ai commencé les cours de catalan le lundi 26 juin et j’ai fini le 21 juillet par un examen qui a été bien réussi. Nous étions une vingtaine d’étudiants. La plupart des étudiants étaient originaires de l’Amérique Latine mais il y en avait aussi quelques-uns uns qui étaient espagnols. J’étais l’unique du continent africain. Tous les étudiants avaient besoin de maîtriser le catalan pour pouvoir travailler. Sans le catalan, il est difficile pour eux de trouver du travail. Alors, ils étaient bien sûr étonnés de voir quelqu’un sortir de la France pour apprendre le catalan. Pourtant pour moi, le catalan est aussi important et je vous dirai pourquoi la prochaine fois.

La troisième étape de mon séjour a commencé le 30 juillet. À partir de cette date, j’ai quitté la ville de Barcelone pour aller à Jaca en Aragon où je devais participer à un cours d’espagnol qui a été organisé par l’université de Saragosse. C’est un cours qui a duré aussi quatre semaines. J’ai passé donc tout le mois d’août dans la ville de Jaca. Dans ce cours, il y avait presque toutes les nationalités d’Europe qui étaient représentées. Il y avait une majorité d’étudiants allemands. Il y avait des centaines d’étudiants pour ce cours. Là encore, j’étais le seul africain la première quinzaine. Mais dans la deuxième quinzaine il y a eu un autre du Congo Brazzaville. Je suis revenu à Barcelone en septembre et je suis arrivé à Pantin le 8.

J’ai vécu une très bonne expérience de trois mois pendant lesquels j’ai vraiment beaucoup appris. Je remercie mes supérieurs et tous mes confrères qui m’ont encouragé et permis de vivre cette expérience riche. Ils m’ont permis de changer d’activités et de découvrir d’autres réalités différentes.

P. Théophile BAYE DIATTA

Mamita et Dominique au Sénégal

Le 21 juillet, nous voici enfin à Orly ouest (Yeelen, Benjamin, Axel et moi). Cela faisait deux ans que je préparais ce retour aux sources pour mes enfants et ma chère Dominique qui avait un rêve de jeunesse : connaître enfin l’Afrique Noire. J’en avais, bien sûr, parlé aux prêtres et aux sœurs de notre paroisse (qui ont fait de plus ou moins longs séjours au Sénégal).

L’arrivée à Dakar fut, bien sûr, un dépaysement total pour mes Toubabs (Européens en ouolof). Mon objectif était d’aller en Casamance (au sud du Sénégal) afin de rencontrer des prêtres piaristes et, si la route nous le permettait, de voir aussi la communauté des sœurs de Saint Charles. (…). Dominique vous parlera de l’accueil que nous y avons reçu. Pour ma part, cela faisait vingt ans que je n’avais pas revu cette partie du Sénégal que l’on peut, sans prétention, appeler le grenier du pays. Elle pourrait, s’il n’y avait des problèmes politiques, fournir une bonne partie du riz, des fruits et des légumes au reste du pays…

J’ai été touchée au plus profond de moi par le travail des communautés religieuses dans mon pays  ; cela m’a permis de me remettre en cause…. Et moi, qu’est-ce que je fais pour mon pays ? Je suis donc revenue avec plein de projets simples et réalisables par n’importe qui. Il suffit d’un peu de volonté et de temps.

Bien sûr, l’autre partie de mon séjour était consacrée à ma famille. Dominique a pu assister à un mariage sénégalais avec tout ce que cela sous-entend. Faire la connaissance de ma famille (j’ai dix cousins et cousines, de trente à soixante ans) qui ont eux-mêmes des enfants. Je vous laisse imaginer les repas de famille et surtout les jours de fête  ; et aussi les sorties à la plage avec neveux et nièces… Une fois nous étions vingt-six  ; le chauffeur de DIAGA NDIAYE (transport en commun local) est resté sans voix quand il nous a vus descendre de sa voiture, car nous l’avions vidée et il n’avait plus de client ! J’étais aussi avec mon frère, sa femme et ses enfants qui, eux, vivent en Côte d’Ivoire.

J’espère avoir communiqué à Dominique ce sens de la famille et qu’elle a aussi découvert, comme mes enfants, le vrai sens des mots solidarite, simplicité, couleur, chaleur, accueil, amitiés.

Mamita

Cet été, j’ai réalisé un rêve de jeunesse : aller en Afrique ! J’ai donc opté pour le Tour Opérateur Mamita Voyages, et me voilà partie au Sénégal pour un voyage aussi bien familial que touristique d’une durée d’un mois.

Quel choc !!! Il a fallu que je me dépouille de ma culture occidentale pour approcher, écouter, comprendre, partager un autre mode de vie avec l’Autre, dont on a l’impression qu’il ne vit pas sur la même planète ni au même siècle. Et pourtant, quelles richesses reçues de ces rencontres où il n’y avait nulle barrière de la langue, et où le Sénégalais, qui navigue entre le traditionnel (logement de case en Casamance, cuisine au feu de bois, répartition travail homme - femme…) et le moderne (portable, DVD…), a des racines qui lui permettent d’être ouvert au monde et de le parcourir, afin d‘échapper, pour certains, à la misère et, pour d’autres, de concrétiser les études effectuées sur place.

Mais que font les Piaristes au Sénégal ? Un travail de terrain phénoménal, aussi bien dans l’éducation scolaire qu’arboricole  ; en se démenant pour monter des projets de coopération avec des provinces espagnoles pour financer du solaire pour des pompes à eau, une maternité sur l’Ile d’Eloubaline…  ; tout cela pour offrir à la jeunesse sénégalaise (75% de la population a moins de 25 ans) un avenir chez elle. Saviez-vous qu’il y a des Soeurs Piaristes ? Elles ont en charge un orphelinat pour les enfants dont les mères sont mortes en couches (beaucoup du fait de leur jeune âge) et dont les pères ne peuvent en assurer la charge mais qui restent présents dans leur vie.

Et nous, que peut-on faire ? Financer pour deux francs six sous l’année scolaire d’un enfant qui fait 5 Km le matin et autant le soir pour aller à l’école ou bien l’avenir d’un orphelin. Mais pourquoi ne pas s’impliquer dans un projet qui nous coûterait ce que nous avons de plus précieux : le temps. Proposer à nos jeunes ou à nous même de partir pour aider à retourner des terres pour un verger, ou fabriquer des briques pour l’élaboration du foyer des jeunes, ou encadrer des colonies afin de découvrir de vraies valeurs qui n’ont pas encore disparu : accueil, amitié, partage, simplicité, voilà ce que j’y ai trouvé. Sans oublier le soleil, la musique, la cuisine, les odeurs, les variétés des couleurs des tissus des boubous, la faune et la flore, le dépaysement total, quoi !!! À quand le prochain départ ?

Dominique

Les Piaristes préparent l’Europe

Varsovie, Piaristes, Europe

Je n’étais encore jamais allé à Varsovie. Et voilà que le week-end de fin septembre j’étais invité par le P. Général des Piaristes à une réunion avec les P. Provinciaux et délégués pour mettre en place notre coordination vis à vis de notre présence dans l’Union Européenne. Nous étions vingt-cinq.

Varsovie est une ville de l’est européen, large, verte, aimable, encore sans bouchons sur l’autoroute d’entrée en ville, et avec un centre de cité piétonnier pour touristes. L’Université Wichinsky, où nous étions logés, montre l’importance et l’influence de l’Église Catholique. Piaristes, nous sommes à Varsovie depuis 1700 où nous avons dirigé le collège des nobles, et maintenant nous sommes les gardiens du Sanctuaire de Marie Éducatrice.

Nous avons entendu trois experts et nous avons partagé nos réflexions. Les journées étaient pleines. C’était intéressant de découvrir, avec les problèmes concrets de chaque lieu, les défis de fond qui nous touchent tous : le chômage, l’immigration, la perte de la majorité catholique - quelques-uns uns exceptés, la volonté d’un avenir commun en paix, ainsi que les réticences pour la construction quotidienne de l’Europe. Comment faire pour que nos écoles créent un sentiment d’appartenance commune ? Comment aider l’intégration des nouveaux venus ? Comment proposer la foi sans pouvoir social ?

Pas de solutions toutes faites. Mais des suggestions, des interrelations nouées, des visites pour se rendre dans les lieux… commencements, germinations, espoirs…

Père Charles

Les Journées Du Patrimoine 2006 : Notre patrimoine paroissial

Les jours passent, d’autres arrivent. Mais, toujours occupés, nous ne prenons pas le temps de nous poser vraiment. Dieu merci, le Père Joseph Marie et Monsieur René Germain sont là pour nous dévoiler un peu d’inconnu, souvent inaccessible à nos connaissances courantes, … comme l’observation de notre patrimoine.

Grâce à un captivant reportage photographique du Père, accompagné des commentaires peaufinés de René, nous avons découvert les richesses insoupçonnées de notre église plus que centenaire. Vingt-cinq croix de Lorraine disséminées dans l’édifice portent témoignage de la présence des réfugiés d’Alsace Lorraine (suite à l’annexion de l’Alsace et du nord de la Lorraine par l’Allemagne en 1871). À l’issue du reportage, nous sommes invités à les découvrir… Les hautes grilles qui enveloppent Sainte Marthe n’attirent guère notre attention. Pourtant, René Germain nous confie combien elles sont élégantes et rares en France. Par contre, nous considérons comme admirables les vitraux réalisés entre 1925 et 1927 qui retracent la vie du Christ. Et bien, René nous explique qu’il en existe de plus élaborés, mais que le bleu y est cependant remarquable ! Plusieurs chapiteaux et fresques (grappes de raisin, blé, animaux, visages, …) nous sont révélés.

En complément, un dépliant, particulièrement détaillé, est distribué. Il permettra aux non initiés de vivre davantage en harmonie avec la Maison de Dieu, d’en être fiers et, surtout, de venir y vérifier tous les secrets livrés.

Merci infiniment à nos Historiens du Jour

D’après un texte de Paulette Magadoux

Journées d’Amitié 2006

Hé voilà ! Depuis sa réunion du 22 octobre pour en arrêter les derniers détails, la cohorte des Journées d’Amitié est en route : objectif les JA 2006 des 2 et 3 décembre.

Plutôt que d’expliquer ici ce qu’est cette manifestation paroissiale, mieux vaut vous renvoyer à la lecture de l’Écho de Sainte Marthe de janvier 2006 (n°1), que sans nul doute vous avez archivé, dans lequel Michèle Hénaux fait, avec pertinence et humour, une complète description de cette fête : comptoirs, jeux, ambiance joyeuse et esprit qui anime ses protagonistes.

Dans les premiers jours de novembre, des cartons d’invitation, avec toutes indications utiles, seront à disposition à l’église. Alors, au 2 et 3 décembre.

S.D.

Dans le cadre des Journées d’Amitié, nous vous proposons de commander les livres neufs que vous souhaitez acheter pour les fêtes. Vous pouvez en communiquer les références (titre, auteur, éditeur) à Paulette Magadoux ou à Marie-France Duluc avant le 12 novembre.

La Lanterne de Lumière

Cette année, nous célébrons le 40ème anniversaire du diocèse de Saint Denis en France. À cette occasion, l’association Evangelis a décidé de créer un spectacle qui aura lieu les 10 et 11 novembre à la cathédrale basilique de Saint Denis.

Mais qu’est-ce que l’association Evangelis ? Il s’agit d’un groupe de personnes engagées dans diverses paroisses de toute l’Ile de France qui se sont réunies autour d’un objectif commun : permettre au jeunes (13-17 ans) de participer activement à la vie de l’Église, de s’investir dans leurs paroisses respectives, de se sentir chez eux dans leurs églises.

Pour ce faire, Evangelis leur propose de découvrir leurs talents (chant, danse, comédie, arts plastiques, etc…) et de les mettre en pratique, d’abord en réalisant un spectacle : La lanterne de lumière, préparé depuis le mois de juillet, puis en faisant rejaillir tout ce qu’ils ont appris dans leurs paroisses.

Cette année, plusieurs jeunes de Sainte Marthe ont décidé de participer à l’aventure. Ils comptent sur chacun d’entre vous pour les soutenir les 11 et 12 novembre, puis, tout au long de l’année, à travers les projets qu’ils vous proposeront.

Site web

Estelle Pouget

Pour prier …

En ce temps de Toussaint, nous prions plus particulièrement pour ceux qui nous sont chers et qui nous ont quittés

Ouvre-moi

Ô mon Dieu, tu es mon protecteur,
je remets mon âme entre tes mains.
Reçois-moi donc selon ta grande miséricorde
et que mon espoir ne soit pas déçu.
Viens en aide, viens au secours de mon âme
à l’instant où elle va quitter mon corps.

Ouvre-moi Seigneur, quand je me présenterai,
les portes de ton royaume,
et que les princes des ténèbresne viennent pas à ma rencontre.
Mais que ta clémence me protège et me défende  ;
que ta clémence me conduise
au lieu de rafraîchissement et de consolation.

Saint Yriex, moine (VIe siècle)

Prière extraite de Prier, n° 286 de novembre 2006


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