Is 5.1-7
Ps 79.9-20
Ph 4.6-9
Mt 21.33-34
Voici nous imaginons la pente inclinée d’une petite montagne méditerranéenne ou bien nous imaginons les grandes extensions autour de Saint Émilion. Voilà c’est la vigne qui domine. Nous savons que pour un viticulteur la vigne mérite des éloges, il y trouve là tout ce qui est bon, juste, pur, noble, tout ce qui est digne d’être aimé et honoré.
Avec cette image en nous relisons notre histoire personnelle et collective. La vigne devient alors une parabole. Et quand cette histoire devient difficile, voire malsaine, qui ne s’est-il pas demandé : pouvais-je faire pour ma vigne plus que j’ai n’ai fait ? Voici la lecture que dans un moment de l’histoire faisait le prophète : la vigne du Seigneur de l’univers, c’est la maison d’Israël. Le plant qu’il chérissait ce sont les hommes de Juda. Il en attendait le droit et voici l’iniquité ; il en attendait la justice, et voici les cris de détresse.
Si fiers d’une foi que nous annonçons comme catholique, universelle, nous pensons le monde entier comme la vigne du Seigneur de l’univers, pouvons-nous appliquer cette plainte à nos temps ?
Je pense en ce moment à…
Nous sommes dans les derniers temps et comme la communauté chrétienne que nous sommes nous lisons l’histoire comme les communautés chrétiennes primitives mais aussi de tous les temps l’ont fait. Nous relisons la parabole de la vigne que Jésus a adressée à son tour aux prêtres et aux pharisiens, c’est à dire ceux qui étaient sensibles et qui méditaient la parole de Dieu. Ecoutez
, nous dit-il. Oui, il faut écouter à nouveau, comme si c’était la première fois.
Nous savons ce qui s’est passé dans le temps. Nous pouvons mettre un nom aux serviteurs frappés et tués, et même nous pouvons signaler les vignerons d’autrefois. Est-que nous n’avons pas marqués les juifs comme ceux qui ont tué l’héritier ?
Ecoutez aujourd’hui. La vigne, nous-mêmes, a été balisée.