Église Sainte Marthe des Quatres-Chemins Aubervilliers Pantin

Paroisse Ste Marthe des Quatre-Chemins
3, rue Condorcet - 93500 PANTIN
Téléphone : 01 48 45 02 77
Télécopie : 01 48 46 38 26
E-mail : stmarthe.paroisse@free.fr

Tirage de l’édition imprimée : 300 Exemplaires

14ème année avril 2007 Numéro 4

Éditorial : catéchumenat

D’ici quelques jours, à la veillée pascale, nous recevrons trois nouveaux chrétiens. Ils ont fait un long parcours qui aboutit maintenant au baptême. Sommes-nous conscients de ce don de l’Esprit pour notre communauté ?Au moment où collectivement règne l’indifférence, quand quelques-uns d’entre nous se sentent découragés, l’Esprit de Dieu fait naître dans l’esprit de nos frères et sœurs qui demandent le baptême, l’envie de participer aux célébrations, de se conduire selon le style évangélique, de lire la Parole de Dieu. Remercierons-nous le Seigneur ? Arriver à la paroisse pour s’inscrire au catéchuménat n’est pas une chose évidente. Il y a parfois des situations qui ont posé des interrogations profondes. Il y a des mouvements en arrière ou en avant, des doutes. Rien n’est donné d’avance comme cela se passe pour celui qui est né dans la communauté. Un jour il y a eu un témoignage, peut-être une invitation, et on a commencé à marcher vers la communauté. La rencontre avec le témoin, l’accueil du catéchiste, la perception de la communauté qui prie, les paroles de l’Écriture qu’on entend : voilà autant d’éléments qui peuplent ce chemin, fait de hauts et de bas, de contradictions, et aussi d’un grand désir de trouver Jésus.Autour de vous, n’y a-t-il pas des jeunes, des hommes et des femmes qui se posent des questions ? Ou, peut-être, des gens de votre âge qu’il faudrait inviter afin qu’ils découvrent la communauté ? Qui sera le témoin pour eux ? Qui va les inviter ? Pâques c’est toujours une naissance ou une renaissance. Nous avons laissé l’hiver ; nous avons voulu laisser la vie superficielle, le mensonge, l’hypocrisie religieuse, la sûreté naïve… Nous voudrions dans le monde moins d’injustice établie, moins d’inégalité de revenus, moins de bonne conscience. Le printemps arrive, qu’en naîtra-t-il ? Un peu plus de bonheur ? Un peu plus de joie ? Partager plus avec ceux qui sont dans le besoin ? Des fruits d’évangile ?Nos catéchumènes, le baptême nous ramènent à l’essentiel : la rencontre avec le Christ, par la parole, par l’action de grâces, par l’agir bon. Cette rencontre nous amène à la communauté. La communauté ce n’est pas d’abord l’organisation ; la communauté ce sont d’autres chrétiens avec lesquels je prie, je travaille, je célèbre, j’écoute la parole. Ils vont naître cette nuit de Pâques. Allons-nous renaître, de nos cendres de Carême, avec eux ? Les uns et les autres, nous sommes la communauté de Jésus le Christ ; en quoi se manifeste-t-elle ? Bien sûr dans le Croire. Et croire c’est dire oui, adhérer. Et croire c’est oser, risquer, s’aventurer. Et croire c’est découvrir une dimension mystérieuse de la vie. Et croire c’est recevoir des frères et des sœurs. Et croire c’est… (maintenant votre description à vous)

Père Charles

À retenir, au mois d’avril…

…et au mois de mai

Des jeunes de Sainte Marthe à Taizé

Taizé 2007, quelle expérience !

Nous avons participé à la Retraite Diocésaine de la Plateforme 15-18 ans qui a été organisée par notre Diocèse de Saint-Denis du 28 février au 04 mars 2007 à Taizé. Nous étions quatre de notre paroisse à participer à cette retraite organisée par notre Diocèse.

Le mercredi 28 février, nous avions eu le privilège d’être conduits par notre cher curé le Père Charles MASCARO à Bondy où nous avions le rendez-vous à 8h30. Les jeunes de notre groupe étaient très ponctuels accompagnés de leurs parents. Nous avons pris le départ de notre paroisse vers 8 heures. Nous étions parmi les premiers à arriver à Bondy où nous avons trouvé un bon groupe de jeunes très motivés pour la retraite. Il y avait vraiment une bonne ambiance au niveau des groupes. Tous les groupes étaient arrivés très ponctuels en général. Il y avait une centaine de jeunes répartis dans quatre grands cars. Nous avons quitté Bondy vers 9 heures pour Taizé. Nous avons fait une escale en cours de route pour reprendre des forces. À l’approche du village de Taizé, nous sommes descendus des cars et nous avons marché jusqu’à destination vers 16 heures où nous étions bien accueillis par notre évêque Olivier et d’autres prêtres de notre diocèse. Nous signalons que notre évêque était avec nous durant presque toute la retraite. Nous avions une heure de temps pour nous installer et pouvoir participer à la prière à 17h30. Nous avons essayé de suivre le programme des frères de Taizé mais aussi en ajoutant le programme de notre Diocèse.

Nous avions un programme très chargé d’activités très intéressantes. On se réveillait très tôt pour pouvoir se laver et participer à toutes les activités qui commençaient par la messe. Mais c’était un programme qui était très adapté aux jeunes. Mais les jeunes avaient du mal à s’adapter à la nourriture et au rythme de la prière au début. Il faut dire tout de suite que les repas étaient très simples. C’était vraiment une pénitence pour les jeunes. Une autre pénitence a été pour les jeunes les moments de silence pendant les prières. Certains avaient du mal à se taire ou à se passer de leurs baladeurs. Le début a été un peu dur pour eux.

Cependant, Taizé 2007 nous a offert aussi des moments très riches. D’abord, les moments de célébrations étaient vraiment une découverte pour les jeunes. Les chants étaient très adaptés grâce à leur simplicité mais aussi, le fait de reprendre les refrains permettait de s’approprier les chants qui étaient pour la plupart des passages bibliques. Puis il y avait aussi la diversité des groupes et des langues dans les différentes célébrations qui a été une très grande découverte pour nous. Il y avait des groupes venant d’autres diocèses de France mais aussi d’autres nationalités, d’Espagne, de Suisse, d’Italie, pour ne citer que cela. Ensuite, la découverte de jeunes différents a été aussi très appréciée. Par exemple, un groupe de jeunes venus de la province lyonnaise ont adressé une lettre d’amitié aux jeunes de notre diocèse pour apprécier leur comportement car ils ont découvert un autre visage différent de ce qu’ils ont toujours entendu à travers les médias. Taizé, a été vraiment un moment de rencontres entre jeunes ; mais cela a été aussi pour les animateurs et les responsables un temps pour mieux comprendre leurs jeunes.

Enfin, la présence de notre évêque a été aussi très appréciée par les jeunes. Il était vraiment très disponible et il a partagé tous les moments avec nous. On pouvait l’aborder à tout moment. Il y avait une vraie rencontre entre les jeunes et leur évêque. Taizé a permis aux jeunes de découvrir la simplicité de leur évêque et cela a été un bon témoignage que notre diocèse a montré à l’égard de nos jeunes mais également des autres jeunes. En définitive, nous ne pouvons qu’apprécier cette expérience que nous avons vécue à Taizé. Cette expérience a été très riche pour nous. Nous avons eu un seul regret, c’est le fait qu’il n’y ait pas eu beaucoup de jeunes de notre paroisse à prendre part à cette retraite. Mais nous avons profité de cette occasion pour prier pour les jeunes de notre paroisse et pour tous les paroissiens de Sainte-Marthe aussi. Nous souhaitons qu’à la prochaine rencontre de jeunes notre paroisse ait beaucoup plus de jeunes. Que le Seigneur bénisse notre paroisse !

Père Théophile BAYE DIATTA

Invités du 4 mars : Les catéchumènes

Sylvie Lorquin encadre avec bienveillance et fermeté trois adultes qui, au terme d’un enseignement religieux de deux ans, recevront le baptême la nuit de Pâques. Le temps d’attente semble long ; il est nécessaire afin d’éprouver l’authenticité de la Foi.

Jacqueline (55 ans) explique qu’elle traversait une épreuve sévère lorsqu’elle prend brusquement conscience d’une présence qui vient la surprendre. Il lui semble qu’elle n’est plus seule et ajoute que l’expérience est difficilement communicable avec des mots. Cet aveu, nous l’entendons assez souvent. Le Seigneur est patient. Il attend pour se révéler à certains que les aléas musellent leur volonté. Ici, j’introduis un souvenir : non je ne vais pas vous parler de saint Paul ou de saint Augustin, célèbres convertis, mais d’une bénédictine qui me céda un superbe (mais devenu introuvable) livre retraçant la conversion tardive de Thomas R. Kelly, un quaker américain qui disait : Je venais de quitter le cabinet d’un médecin m’annonçant ma cécité croissante et incurable. Je m’adossais à une grille pour me ressaisir ; et soudain, je me suis senti enveloppé de l’Amour de Dieu. Dans mon désarroi absolu, sa présence visible m’entourait.

Puis, Eugène (33 ans), originaire de Côte d’Ivoire, nous confie qu’il se prépare depuis plusieurs années, à son rythme, mais avec la certitude sereine de son désir de la tendresse de Jésus et du baptême.

Quant à notre benjamine, Véronique (28 ans), ivoirienne (à noter que les Ivoiriens sont majoritaires depuis 3-4 ans parmi les catéchumènes), elle avoue avoir été saisie au moment de la communion en regardant les fidèles s’approcher de l’Autel. Elle a ressenti l’envie d’être avec eux, l’envie de goûter au dernier repas du Christ.

Quelques participants voudraient s’assurer que les parrains et marraines cheminent bien auprès de nos convertis et rappellent leur rôle essentiel.

L’étole violette du Carême jetée sur leurs épaules, baignant dans la prime lumière de leur vie spirituelle, on les sentait presque timides et nous étions tous attendris.

C’est une grande joie pour une Église que d’avoir des catéchumènes et nous devrions en faire état plus souvent pour que d’autres puissent approcher cette félicité.

Groupe Communication

Semaine Sainte

Mettons-nous en chemin

Dimanche des Rameaux, ou Dimanche des palmes, ce sont les noms qui ont été donnés à la fête qui solennise le souvenir de l’entrée triomphale de Jésus-Christ à Jérusalem, relatée dans les quatre Évangiles. La foule proclame Jésus comme le Christ (c’est-à-dire l’Oint, le Consacré), le Messie que tout le monde hébreu attendait.

Dans ce dimanche, ce qui est le plus important n’est pas de prendre en main des branches d’olivier ou de palme, mais d’exprimer la volonté de commencer un chemin. La scène d’enthousiasme à l’arrivée de Jésus à Jérusalem n’a pas de valeur en soi : mais cela assume plutôt sa signification dans l’ensemble des évènements suivants, ceux qui culmineront en la mort et la résurrection de Jésus. Cette fête contient donc une question qui est aussi une invitation : veux-tu bouger tes pas en entrant avec Jésus à Jérusalem jusqu’au Calvaire ? Veux-tu voir où se terminent les pas de ton Dieu, veux-tu être là où il est ? Seul ainsi la joie de la Pâque sera en toi.

Jésus entre à Jérusalem sur un âne : un geste inédit qui exprime bien la royauté qu’Il propose : celle dans le service et la paix. Ceci est le premier d’une série de gestes, hors des attentes des gens : gestes de patience, d’acceptation devant ses persécuteurs, de passivité, gestes que les Apôtres non plus ne comprendront pas. Essayons de contempler Jésus, de nous mettre dans son cœur quand, arrivant à Jérusalem, il sait qu’Il va vers la mort. En ce moment-là, Il tiens les yeux fixés sur le Père, dans le seul désir d’accomplir jusqu’au bout sa volonté, de s’acquitter des Écritures, de porter à terme, au prix de sa vie, la mission qui lui a été confiée de sauver l’humanité, de libérer le monde du péché, du mal, de la violence.

Aujourd’hui, le fait de se souvenir de l’entrée de Jésus à Jérusalem permet à son mystère d’entrer dans notre vie. Jour après jour, les rites de la Semaine Sainte nous aident et nous entraînent profondément dans les évènements qui ont signé les derniers moments de la vie de Jésus, et ils nous stimulent dans une communion intime avec les sentiments qu’Il a vécus.

Jésus vit le Lundi, le Mardi et le Mercredi de sa dernière semaine entre Béthanie (chez ses amis Lazare, Marthe et Marie), le Temple de Jérusalem et le mont des Oliviers : là-bas il cherche le réconfort de l’amitié, il enseigne et il prie.

Mais le Jeudi Saint, le choses prennent une mauvaise tournure : vendu par son ami Judas, Jésus, durant la cène pascale, prend congé de ses disciples, en sachant que le lendemain la mort l’attend. La célébration du Jeudi Saint, celle que nous appelons de la cène du Seigneur, et celle qui nous introduit au triduum pascal, nous emmène à revivre le moment dans lequel Jésus, à travers les signes du pain rompu et du vin versé, anticipe le sacrifice sanglant de la croix - sacrifice qui se produit une fois pour toutes sur le Calvaire -, afin que son Corps et son Sang eucharistiques nous assurent de sa présence tout au long des siècles. Dans sa dernière cène, Jésus suit la trame rituelle de la cène pascale hébraïque, mais il imprime à ces actes un sens tout à fait nouveau et inattendu : il rompt le pain en disant : Ceci est mon corps ; puis il verse le vin en disant : Ceci est la coupe de mon sang : il s’agit de mots qui ne cessent de nous étonner, de nous émouvoir, de nous émerveiller, de mots qui, de fait, produisent une explosion d’amour que rien ni personne n’arrêtera. La mort, même, ne pourra plus arrêter l’amour que Jésus nous a donné, elle ne pourra pas déraciner du monde ce feu divin d’amour qui éclate et qui ne s’éteindra pas !

Le Vendredi Saint garde un mystère effrayant où il est difficile d’entrer avec un véritable esprit de foi. L’homme ne peut accepter ni croire, insouciant, que la libération du mal et du péché nous est donnée par la souffrance et par la mort de Jésus, l’innocent. Devant le Crucifix nous sommes donc appelés non seulement à croire et à aimer, mais aussi à veiller pour comprendre quelque chose de plus de l’insondable mystère de l’amour de Christ. Nous confessons ne pas trouver les mots et les gestes pour exprimer les sentiments profonds que la mort en croix de Jésus suscite en nous. Oui, sur la croix apparaissent les signes de la méchanceté de l’homme, celle qui se déchaîne sous forme de violence et de haine que tous nous connaissons bien, et qui provoque tant de nouveaux crucifiés. Mais dans la Croix de Jésus, ce qui éclate le plus n’est pas le péché de l’homme, ni la colère de Dieu, mais l’amour sans mesure du Seigneur.

Et enfin, le Samedi Saint. Le jour du grand silence de Dieu, caractérisé par la peur et le désarroi des disciples, mais aussi par la foi de Marie. Nous tous, en notre Occident, nous vivons dans cette rupture : d’un côté, le trouble devant les signes de la défaite de Dieu et le grand sens de solitude qui les accompagne (les disciples) et, de l’autre côté, l’insistance d’une voix qui semble nous répéter : La foi, si vous en aviez gros comme une graine de moutarde,… (Marie). La grâce du Samedi Saint est celle de savoir lire, dans les brouillards et l’obscurité de l’histoire, la trace lumineuse de l’espérance, la certitude de la Pâque que ne tardera pas à arriver.

P. Maurizio Bolzon

Témoignage

Sœur Jean-Baptiste, qui a rejoint la communauté des Sœurs de St Charles fin 2006, nous propose ce témoignage :

Sœur Jean-Baptiste, française, native des Vosges. Dernière de trois enfants. Parents d’origine alsacienne, milieu ouvrier ; famille unie composée de Catholiques et de Protestants, pratiquants pour la plupart, libres et respectueux les uns des autres. J’ai découvert ma vocation religieuse vers l’âge de 17 ans : Aimer le seigneur plus que tout et le faire aimer. Du côté famille, je n’ai reçu ni encouragement ni opposition. C’est guidée par un saint prêtre et fréquentant les Sœurs de St Charles que j’ai mûri ma vocation.

Pourquoi les sœurs de Saint Charles ?

Parce que leur programme de vie prévoit une large place à la prière et que l’apostolat s’exerce auprès des pauvres, des petits, des marginaux. Dès mon plus jeune âge, j’ai aimé prendre soin des petits enfants, spécialement les pauvres, les mal aimés, les orphelins, les petits malades.

Si le Seigneur a mis dans mon cœur le désir de me consacrer à Lui, c’était et c’est pour moi le moyen de lui rendre amour pour amour en le trouvant dans ses membres souffrants : Ce que vous avez fait au plus petit de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait (Matt. 25). Pour d’autres, c’est la vocation du mariage ou du célibat. Comme dit Saint Paul : Il y a diversité de charismes, mais c’est le même Seigneur (I Cor. 12).

Très jeune, je suis entrée au Noviciat des Sœurs de St Charles. Il y a maintenant 47 ans ! Je n’ai jamais regretté. Mes Supérieures m’ont orientée vers les études d’infirmière et de puéricultrice. J’ai exercé en France, en Italie, en Afrique, au Sénégal d’où je viens après un séjour de onze années.

Je peux dire qu’un tel séjour marque particulièrement une vie : partageant la vie de ces gens pauvres, même très pauvres, et cependant toujours souriants, joyeux, accueillants, toujours prêts à donner même le peu qu’ils ont, toujours reconnaissants quel que soit le don reçu. Certes, il ne s’agit pas de louer la pauvreté et l’indigence, non il faut les combattre ; mais c’est pour nous, Européens, habitués à l’abondance, au surplus, le moment de partager, de réviser notre standing de vie, de relativiser ce qui nous paraît tellement indispensable dans nos façons de penser et d’agir, pour être plus ouverts et disponibles aux besoins de nos frères proches et lointains.

Depuis le 30 octobre 2006, je demeure à Pantin, paroisse Ste Marthe où j’ai bénéficié d’un accueil cordial, sympathique, fraternel. Je sers comme infirmière à domicile et au Centre de soins de la rue Condorcet. Pour combien de temps ? Dieu seul le sait ! L’essentiel est de redire et vivre chaque jour le FIAT comme Marie ; en toute confiance car ma lumière et mon salut, c’est le SEIGNEUR, le rempart de ma vie, devant qui tremblerais-je ? (Ps 26.).

Sœur Jean-Baptiste - Pantin, le 21-02-2007

Le chemin de croix à Sainte Marthe

À sainte Marthe, la procession du Chemin de Croix attire (chaque vendredi à 15h) de nombreux fidèles de tous les âges, paroissiens et personnes de passage dans le quartier ou venues de paroisses voisines.

Après une réflexion d’un quart d’heure proposée par le Père Charles, la procession chemine le long des bas-côtés de l’église devant les quatorze stations représentées par des fresques colorées, peintes dans les années 50 par Pierre Mériel-Bussy et dont la valeur artistique constitue une partie du patrimoine de notre église.

L’assistance – très recueillie – écoute le récit de la Passion de Jésus, prie et chante sous la direction de Sœur Marthe les cantiques de la Passion, dans un esprit de pénitence et d’espérance de la Résurrection du Christ : Quand vous vous réunissez pour prier, Dieu est parmi vous.

Le Chemin de Croix représente chaque année un temps fort du Carême dans la longue marche vers la fête de Pâques ; les paroissiens de Sainte Marthe le savent bien ! Joyeuses Pâques à tous !

Renée Duluc

Pour prier

Pour prier devant Jésus sur la Croix

Dieu souverain et glorieux, illumine les ténèbres de mon cœur et donne-moi la foi droite, l’espérance certaine, la charité parfaite, l’humilité profonde, le discernement et la connaissance, Seigneur, pour que j’accomplisse ton commandement nouveau et saint.

François d’Assise

Pour Vendredi Saint

Saint Esprit, par ta présence en nous, en ce jour tu nous prépares à percevoir la compassion de Dieu et à comprendre que Dieu ne peut que nous donner son amour.

Frère Roger, de Taizé


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