Paroisse Ste Marthe des Quatre-Chemins
3, rue Condorcet - 93500 PANTIN
Téléphone : 01 48 45 02 77
Télécopie : 01 48 46 38 26
E-mail : stmarthe.paroisse@free.fr
Tirage de l’édition imprimée : 300 Exemplaires
Paroisse Ste Marthe des Quatre-Chemins
3, rue Condorcet - 93500 PANTIN
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E-mail : stmarthe.paroisse@free.fr
Tirage de l’édition imprimée : 300 Exemplaires
L’été à Sainte-Marthe est comme une gare après le passage du dernier train : peu de gens, calme, attente. Mais nous avons été visités par beaucoup de familiers venus de divers pays d’Afrique comme nous il était évident à la messe de midi de chaque jour.
Pendant le mois de septembre les divers appels à la catéchèse, à l’aumônerie, aux divers services possibles à l’intérieur de la paroisse ont été faits. Et maintenant nous sommes déjà prêts pour un nouveau bout de chemin. Que ferons-nous cette nouvelle année pastorale ? Il faut d’abord demander à Dieu qu’Il nous fasse grandir dans la foi.
Pour commencer nous saluons l’arrivée de Sr. Jean Baptiste qui vient de Thiès (Sénégal) après le départ de Sr. Suzanne pour une nouvelle mission et de Sr. Marie Jean pour une maison de retraite. Elles ont bien accompli pendant des années le service aux malades et à la communauté paroissiale. Et nous l’avons dit et nous le redisons maintenant : merci, un grand merci !
Nous avons participé, comme tous les ans, au Pèlerinage de Notre Dame des Anges, présidé par notre évêque Olivier, accompagné d’une grande partie du clergé du diocèse. Nous avons pu retrouver cette Église arc-en-ciel en Seine-St Denis. L’appel de notre évêque aux jeunes pour le ministère sacerdotal, si important dans notre tradition d’Église, n’était pas une lamentation mais un encouragement au service aux équipes pastorales qui ici et là sont en train de se mettre en place : des laïcs, des sœurs, des diacres, animent quotidiennement des communautés minoritaires, certes, mais vivantes.
À la paroisse un appel à une plus grande participation a été fait. Nous sommes joyeux de la participation croissante au rendez-vous dominical. C’est un signe que l’Eucharistie est au centre de notre vie chrétienne, une Eucharistie qui n’est point une dévotion
, pour bonne qu’elle soit, mais la recherche d’une communion entre les chrétiens que nous sommes, afin de donner publiquement un témoignage du bonheur auquel Dieu nous appelle, du mieux être qui donne l’élan de la foi.
Cependant il y a des services à rendre et des équipes qui se mettent en place pour approfondir notre vie chrétienne. Et c’est bien que chacun, à sa mesure, puisse les honorer. Encore, prochainement, vous entendrez l’appel au denier de l’Église, toujours nécessaire et toujours insuffisamment rempli.
Cette année nous avons introduit une nouveauté. Au lieu du livret de chants, vous trouverez, à chaque messe dominicale, une feuille avec les lectures du jour, les chants et les annonces les plus importantes. Les paroisses de Notre Dame des Vertus et Saint-Paul ont déjà fait cette expérience que nous rejoignons. Merci à son accueil. Cela veut dire aussi qu’il n’y a pas d’engagement de publier l’Écho tous les mois et à la date précise du premier dimanche. Mais, par ailleurs, nous les maintiendrons, et même nous pensons à un petit cahier (deux ou trois fois à l’année) pour approfondir des questions concrètes.
Et voilà, c’est déjà bien pour la mise en route, avec le désir d’une grande fête le prochain 19 de novembre, jour des confirmations, à la messe de 10h30.
Père Charles
En octobre, du lundi au vendredi, chapelet à 17h00 à l’église
Martin Ekani Essono a été ordonné diacre le 30 mars 2003 à Sainte-Marthe par Mgr Olivier de Berranger. Trois ans seulement que le seigneur lui a dit Viens et suis-moi
. Martin avait pour devise Dieu écrit droit avec des lignes courbes
. Il nous a quittés discrètement le 30 mai dernier. Sa maladie, ses souffrances resteront pour nous un mystère.
À la paroisse, après avoir fait la catéchèse à une équipe d’enfants de 6ème, il eut la charge de la préparation au baptême des petits-enfants et les relations avec leurs parents, et il en était tout heureux. On se souviendra de Françoise, jeune adulte resplendissante de joie le jour de son baptême. Il avait des contacts particuliers avec les jeunes de sa cité, ses voisins, avec des malades et des adultes qu’il voyait régulièrement et qui lui confiaient leurs difficultés.
En octobre 2004, Martin proposait à ceux qui le désiraient d’étudier et de prier avec les Psaumes. Il avait réussi, avec persévérance, à constituer un groupe heureux de se retrouver chaque mois pour prier et étudier le psaume du jour.
Martin est maintenant dans la Paix et la Lumière du Seigneur pour l’éternité. Nous lui demandons d’intercéder auprès de Lui pour qu’Il prodigue tendresse et grâces à Thérèse, son épouse, et à ses deux fils, Damien et Martin Joseph. Qu’il nous aide à poursuivre le chemin qu’il a proposé avec autant de conviction et d’amitié en partage.
Paulette Magadoux
Le 27 août, Sœur Suzanne annonçait son départ à l’assemblée du dimanche. Elle était envoyée par ses supérieures à Verdun pour une nouvelle mission : vivre la vie de quartier en HLM avec deux autres compagnes. Un grand chamboulement
pour elle dans un milieu très différent de Pantin. Nous nous réjouissons de cette évolution de la congrégation des sœrs de Saint Charles qui se veut aussi plus proche des milieux sociaux, au cœr même du monde. Elles seront la présence de Celui pour qui elles ont donné leur vie.
Nous avons eu l’occasion de lui dire toute la reconnaissance que nous devons à toutes les religieuses qui ont oeuvré depuis près de cent cinquante ans sur notre paroisse (enseignantes, infirmières, catéchistes, éducatrices,…).
Sœr Suzanne est arrivée à Pantin en 1971. Après quelques années d’absence, elle est revenue parmi nous. Nous avons eu la chance de bénéficier de sa présence pendant vingt-huit ans. Pour toutes ces années, nous lui disons merci. Nous lui souhaitons du courage, de la persévérance dans sa nouvelle mission. Elle peut compter sur nos prières. Avec tendresse et affection, nous lui disons Au Revoir Sœur Suzanne.
Madeline Denis - Paulette Magadoux
Un grand merci, aussi, et au revoir… À Sœur Marie Jean qui, après de nombreuses années passées à Pantin au sein de la communauté des Sœurs, est repartie à Nancy pour entrer à la maison de retraite de l’ordre. Au Père Nazaire qui, après ses études, est reparti au Sénégal comme responsable de l’enseignement des jeunes qui, se destinant à devenir Piaristes, préparent le baccalauréat. Au Père Luis Martin qui est reparti à Libreville comme Curé de la paroisse Saint Louis-Marie Grignion de Montfort.
Les Uns et les Autres
, le mensuel de l’Église catholique en Seine Saint Denis consacre son numéro de septembre aux 40 ans de la création de notre diocèse. Plusieurs articlent reviennent sur les grandes étapes de cette construction, nous parlent de celles et [de] ceux qui ont travaillé à sa naissance et à sa croissance
et présentent les temps forts de cet anniversaire.
Un dossier est ainsi consacré au Pèlerinage diocésain qui s’est déroulé à Lourdes du 7 au 9 juillet dernier et qui a réuni autour du Père Olivier, notre Evêque, cinq cents pèlerins venus de Seine Saint Denis ; un premier pèlerinage lumineux (…) qui a rempli les cœurs, donné beaucoup de joies et d’espérance
. Ce dossier décrit les temps forts de ce pèlerinage : procession mariale, visite à la source, passage à la Cité Saint Pierre, messe internationale dans la basilique saint Pie X, Chemin de Croix et Envoi par le Père Olivier) ; puis, il part sur les pas de Bernadette
. Avec notre évêque, il revient sur la mission des chrétiens qui constituent ce diocèse arc-en-ciel
qu’est la Seine Saint Denis : Former une Église de proximité et y participer pleinement
; avec les moyens qui sont les leurs : nos deux pieds de chrétiens sont la responsabilité et la solidarité
. Puis, il donne la parole à cinq pèlerins qui disent quelle réalité vivante
et quel message de foi représente, pour eux, le sanctuaire de Lourdes et, enfin, il porte témoignage de l’action de quatre bâtisseurs qui, chacun à leur manière, ont participé à la construction
de notre diocèse : Sœur Claude Michelet, Maurice Montaclar, Père Jean Le Fur et Colette Hallot.
À noter, deux autres temps forts de la célébration des 40 ans de notre diocèse : la fête de la Saint Denis, à la cathédrale le dimanche 1er octobre et une exposition sur l’histoire de notre diocèse dans le narthex de la cathédrale, ouverte depuis le 16 septembre, qui se poursuit jusqu’au 15 octobre.
Le dimanche 10 septembre j’ai participé au pèlerinage diocésain de Notre Dame des Anges à Clichy-sous-Bois.
J’y ai emmené les servants d’autel car on avait prévu une marche avec ceux des autres paroisses. À cause d’une mauvaise réception de l’information, nous n’avons pas rencontré le départ de la marche, et finalement nous nous sommes rendus à Notre Dame des Anges. Pendant qu’on attendait les autres servants d’autel, nous avons prié avec d’autres pèlerins le chapelet, dans la petite église.
Après cela, nous avons collaboré à la mise en place des bancs pour l’Eucharistie qui devait être célébrée à l’extérieur dans une magnifique cathédrale d’arbres.
Après un petit goûter avec les autres servants qui étaient déjà arrivés, nous nous sommes préparés pour la célébration ; chacun a pris son aube et s’est placé dans le lieu de la procession.
Pendant tout ce temps de nombreux pèlerins sont arrivés de tous les coins du diocèse et ils ont rempli l’amphithéâtre naturel autour de l’autel.
Notre évêque le P. Olivier présidait, et autour de lui, des prêtres, diacres, servants d’autel et des fidèles. Tout l’ensemble formait une belle image de notre diocèse, jeunes et moins jeunes, prêtres et laïques avec l’évêque à la tête. Une chorale appuyée par quelques instruments, parmi lesquels une harpe, nous ont aidé à chanter de beaux et joyeux chants.
L’évêque a fait une vibrante homélie, partageant ce qu’il avait vécu la veille à Saint Etienne lors de l’ordination épiscopale du P. Dominique Lebrun, et en nous faisant remarquer la fécondité du diocèse. Aussi a-t-il fait un appel aux jeunes pour qu’ils s’engagent, s’ils se croient appelés, à devenir des prêtres ou des religieux, en voyant le manque de ces serviteurs dans notre diocèse et dans l’Église.
Je vous encourage à y participer l’année prochaine, le 9 septembre 2007 !
Père Joseph-Marie
…. Enfin presque ! Le 9 juillet - Berlin, c’était chez les Sœurs, à Pantin, au 5 de la rue Condorcet…
Grâce à un dispositif savant, le Père Joseph Marie avait installé un grand écran pour que nous puissions vivre en direct la finale de la coupe du monde de football. Quel luxe ! Avec en plus, une image et une résolution parfaites.
Ce soir là, nous étions nombreux ; peut-être une trentaine. Des plus petits (au premier rang) armés d’une perruque et d’un sifflet : ceux là, ils connaissent tous les joueurs, leur club, les tactiques… . Aux plus âgés : eux, ils sont assis derrière ; ils ne sont pas forcément plus sages que les petits…. ni de moins mauvaise foi quant au jeu !
Le jeu se déroule ; l’atmosphère est sympathique et plutôt bruyante. À la mi-temps, des sucreries et des sodas viennent rafraîchir et détendre l’atmosphère un peu stressante que génère peu à peu le match. Pour la deuxième mi-temps, les choses se compliquent. Et, en dépit d’un bon jeu et d’une assistance entièrement acquise aux bleus, il n’a pas plu au ballon rond de donner la victoire à la France. Evidemment, comme chacun le sait, les évènements se sont mal enchaînés et, à l’issue des prolongations et des tirs au but, nous étions tous dépités, déçus et, du coup, contrariés et fatigués.
Et puis, alors que plus rien d’agréable ne devait arriver ce soir là, le Père Charles, pour nous consoler (mais peut-être aussi parce qu’il est espagnol !) nous a offert du Champagne (français). Les sourires sont revenus, les regrets et les contestations ont cessé de s’exprimer… pour un nouveau moment convivial. Aussi, à défaut de trinquer au succès des joueurs français (qui, du reste, n’ont pas démérité) nous avons fêté la joie partagée d’avoir vécu de très bons moments de détente et d’enthousiasme tous ensemble.
Merci au Père Joseph Marie, au Père Charles, aux Sœurs qui nous ont accueillis (tard et bruyants ce soir là) et à ceux - petits et grands - qui sont venus faire l’ambiance. Et à tous…. rendez-vous en 2010…
Avec la rentrée, prenez de bonnes résolutions.
Quels que soient vos talents, quelles que soient vos disponibilités, quelles que soient vos préférences, vous avez votre place pour vous exprimer. Vous n’avez pas le temps ? Il vous en faut pourtant peu pour vous consacrer aux autres, et à vous-même à travers eux par un juste retour des choses.
Vous n’avez qu’à cocher une des propositions sur la feuille qui vous a été distribuée.
Les propositions sont diverses et les mouvements sont nombreux (Secours Catholique, CCFD, équipe liturgique, … et beaucoup d’autres) pour vous aider à trouver une place avant le grand envol des mouvements.
Alors, à très bientôt.
Augustin Ignacio-Pinto
Le samedi 9 septembre, à 15 heures, catéchistes et animateurs de l’aumônerie, nous nous sommes réunis afin de préparer la rentrée. Etant donné qu’au mois de juin nous avions déjà préparé certains points, nous avons eu le temps d’écouter Père Charles qui nous parlait de la transmission de la foi aujourd’hui. Cela nous a permis de partager un bon moment sur un sujet important pour notre travail de catéchistes. Plus tard nous nous sommes occupés de l’organisation des groupes, des dates et activités plus importantes et d’autres aspects d’organisation.
À 18H15 nous nous sommes rendus à l’église pour célébrer l’Eucharistie.
Après cela, nous avons voulu partager l’amitié par un repas. Certains des conjoints et des enfants se sont unis à nous. L’ambiance était fraternelle et pleine de convivialité. Un bon signe pour entamer avec un bon esprit l’année.
La semaine suivante nous avons convoqué les parents des différents niveaux, pour leur donner les informations nécessaires et pour répondre à leurs questions. Tout était prêt, donc, pour commencer avec les enfants à partir du 18. Merci à tous : catéchistes, parents et enfants. Catéchisme et aumônerie sont des éléments essentiels pour la croissance et pour la vie de notre communauté paroissiale.
Père Joseph-Marie
La messe n’est pas l’affaire des prêtres, mais celle de la communauté. Divers services sont nécessaires pour que la célébration soit plus belle et plus participante. L’équipe d’animation liturgique, la chorale, les lecteurs, les personnes qui nettoient l’église, qui préparent les fleurs…
Parmi ces services il y a un qui est très important : celui du servant d’autel, l’enfant de chœur. Il est à côté du prêtre pour l’assister. Dans notre paroisse peut être servant d’autel tout garçon ou fille qui a déjà fait sa première communion et qui participe au catéchisme ou à l’aumônerie. Si quelqu’un parmi vous réunit ces conditions et aimerait intégrer ce groupe, il doit s’adresser au Père Joseph-Marie ou à Mamita.
En plus des célébrations de la messe où ils servent, périodiquement ils se réunissent pour se former.
Père Joseph-Marie
À partir du mois d’octobre, les paroissiens de Sainte Marthe auront à disposition une nouvelle feuille paroissiale d’information. Rédigée en collaboration avec les paroisses Notre Dame des Vertus et Saint Paul du Montfort, cette feuille paraîtra chaque semaine. Le recto, constitué d’un éditorial et des lectures du dimanche, sera commun aux trois paroisses. Le verso de la feuille, spécifique à chaque paroisse, proposera les chants de la messe et des annonces locales.
Je crois en un Dieu qui nous aime, qui nous aime tous, qui connaît chacun par son nom. Je crois en un Dieu qui s’incarne en chacun, en moi et en chacun, ce qui fait que chacun est mon frère ; que je suis, que chacun est frère de Jésus-Christ… Je crois que le monde, que la Création ne sont pas terminés. Que la création est permanente ; que je suis, que chacun est, par Jésus-Christ, avec Jésus-Christ, co-créateur. Je crois que l’Église est le centre nécessaire pour coordonner les multiples activités qui concourent à la Création du monde, et à la rendre digne d’accueillir les frères du Christ, les fils de Dieu que nous sommes, chacun à notre manière. Je crois que Dieu est attentif à ce que l’Église remplisse cette tâche, malgré les fautes ou les maladresses de ceux qui la composent, à tous les niveaux de responsabilité. Je crois que la mort est le début d’une vie nouvelle, dans laquelle les limites humaines ne sont plus un obstacle de compagnonnage avec Dieu, à l’amour fraternel avec Jésus-Christ et avec nos frères
.
Maurice de Montaclair (Les Uns et les Autres, n°225 - 09/06)
