Église Sainte Marthe des Quatres-Chemins Aubervilliers Pantin

Paroisse Ste Marthe des Quatre-Chemins
3, rue Condorcet - 93500 PANTIN
Téléphone : 01 48 45 02 77
Télécopie : 01 48 46 38 26
E-mail : stmarthe.paroisse@free.fr

Tirage de l’édition imprimée : 300 Exemplaires

14ème année mars Numéro 3

Carême

Voilà nous y sommes. Dans la spirale du temps, nous allons passer encore une fois par ce moment du Carême.

Ces dernières années avec la présence massive des musulmans dans notre quartier et donc avec le Ramadan,  nous sommes, peut-être, plus sensibles aux temps de jeûne, de prière et de partage, propres à toute communauté religieuse. Et cette sensibilité qui va à l’encontre d’une vie molle, banale, sans préoccupation pour l’autre, nous aide à devenir plus humains.

Toutefois ce n’est pas encore le sens chrétien du Carême.

C’est exact. Nous avons commencé le Carême par un acte lucide de reconnaissance de notre condition humaine. Nous venons de la boue, nous dit le jour des Cendres. Nous identifions cette situation en innombrables circonstances : du gâchis, il y en a partout, même dans notre communauté chrétienne. Nous le nommons parfois le mal, si on nous l’impose, parfois le péché, si nous l’imposons aux autres ou si nous désespérions de nous-mêmes...

Mais après ce regard, tout le temps du Carême nous rappelle le Christ, soit par le parcours du Chemin de Croix chaque vendredi, soit par les textes de l’évangile dans la liturgie du dimanche.

Si nous contemplons le Chemin de Croix nous découvrons que le Christ est de notre condition : de jugements injustes, d’abandons, de pertes, de pardons, de souffrances, de mort, comme nous. Nous accompagnons, mais surtout nous sommes accompagnés.

Si nous méditons les textes évangéliques de la liturgie nous découvrons que le Christ nous attire à lui, à cette montagne où Dieu nous le présente comme le Fils bien aimé ; il nous attire par sa capacité de pardon, par son amour toujours plus grand que notre péché.

Voilà donc en quoi notre Carême se différencie des pratiques spirituelles des religions. Notre Carême est le chemin pour s’unir plus intensément à Jésus le Christ. C’est en Lui que notre démarche prend sens ; elle ne cherche pas une plus grande activité de notre part ni à remplir notre agenda d’obligations diverses. Le nôtre, c’est un temps d’adhésion ; un temps pour être conscients de notre foi, de l’amour avec lequel Dieu nous a aimés et nous aime.

Alors, comme disait déjà Jésus, abandonne la tristesse de ton visage, réjouit toi, et marche. Va en paix, ton péché est pardonné !

Père Charles

À ne pas manquer en mars

Pour inaugurer cette nouvelle rubrique culturelle que l’Écho vous proposera,  désormais, le Père Joseph Marie nous présente la première encyclique du pape Benoît XVI

BENOIT XVI : Dieu est amour

Pour sa première encyclique, le pape Benoît XVI a choisi le thème de l’amour. En lisant le titre Deus caritas est ; le pape a choisi un thème connu mais essentiel. Il nous parle de ce qui est au centre de la foi chrétienne : l’amour de Dieu.

(Dieu est amour), on pourrait avoir la tentation de penser que c’est un thème connu, pas du tout original. Et c’est vrai

Cette encyclique est divisée en deux parties bien différenciées.

La première partie - L’unité de l’amour dans la création et dans l’histoire du salut – est un développement philosophique et théologique sur l’amour. À partir des mots grecs qui désignent l’amour, eros (amour qui désire et qui cherche à saisir) et agapé (amour gratuit qui se livre), le pape essaye, au lieu de les séparer, de les unir et de les rendre complémentaires. L’homme a besoin de vivre les deux dimensions d’un même amour : amour donné et amour reçu.

Cet amour humain a sa source dans l’amour de Dieu. Plus encore, amour de Dieu et amour des hommes sont profondément unis : c’est l’incarnation de Dieu en Jésus qui nous a révélé plus clairement cette indissolubilité si bien formulée par Saint Jean dans sa première lettre quand il dit : Si quelqu’un dit J’aime Dieu, alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur (1Jn 4,20). De là, dérivent des conséquences importantes pour le chrétien. Par exemple, pour mieux comprendre l’Eucharistie : elle doit se traduire par une pratique concrète de l’amour.

La deuxième partie - L’exercice de l’amour de la part de l’Église en tant que communauté d’amour -, plus pratique et historique, est une conséquence logique de la première.

Cet amour du prochain, depuis sa naissance, a été un souci de la communauté chrétienne. L’exemple de la communion de biens des premiers chrétiens a continué de façons diverses, tout au long de l’histoire. Cette pratique est essentielle à la vie chrétienne : annonce de la Parole de Dieu, célébration des sacrements et service de la charité sont les trois branches d’un même arbre ecclésial. L’Église ne peut supprimer aucune des trois branches, elles sont inséparables. Cette action caritative, parfois mal comprise, dès le début, il a fallu l’organiser pour qu’elle soit efficace. Il ne s’agit pas simplement d’une activité d’assistance sociale ; elle appartient à la nature de l’Église. Face aux critiques modernes de cette action, notamment du marxisme, le pape justifie sa présence à côté d’autres activités et organisations non chrétiennes et à côté de l’action des Etats et des gouvernements pour avancer vers un ordre plus juste. L’action caritative de l’Église occupe un rôle aussi nécessaire que toutes les autres actions. L’exercice organisé de la charité doit s’inspirer de la parabole du Samaritain et aussi de la parabole du Jugement dernier (Mt 25). Elle doit être gratuite, sans regarder l’identité de celui qui est dans le besoin. Elle n’est pas un moyen de prosélytisme. Elle est la mise en pratique de l’amour gratuit.

Les responsables et collaborateurs des organisations ecclésiales de charité doivent s’inspirer de l’Évangile, touchés par l’amour du Christ. La prière doit être un moyen pour trouver la force nécessaire dans les moments de découragement.

Beaucoup de saints anciens et modernes sont pour nous de modèles dans l’exercice de la charité, de l’amour concret du prochain.

Cette encyclique est en même temps mystique et réaliste comme le dit l’évêque de Bordeaux dans sa préface. Elle propose une bonne révision de vie des engagements caritatifs et de nos structures de solidarité. Elle parlera aux catholiques mais pourra être source de réflexion pour tous ceux et celles qui s’interrogent. En effet, qui n’est pas concerné par l’amour ?.

Père Joseph Marie

On a fêté les Rois à Sainte Marthe

Le mercredi 18 janvier, grand branle-bas au 46 ! L’équipe du Secours Catholique reçoit une vingtaine d’enfants et leurs parents. Des jeux sont d’abord proposés, puis on écoute des contes, entre autres l’Histoire des Rois Mages relatée par Denise ; des jeux sont distribués aux plus petits et aux gagnants des devinettes ; et le moment arrive enfin du partage de la galette ! tous les gourmands sont satisfaits, cette galette bien faite avec du beurre dedans selon la chanson traditionnelle, est savoureuse… et le silence s’installe, petits et grands dégustant…. jusqu’au cri, plusieurs fois répété (car il y a plusieurs galettes) J’ai la fêve ! ! !. Alors, les jeux, les chants, les rondes reprennent autour de nous petites têtes couronnées, entraînés par quelques grands élèves du Collège Saint Joseph, que nous remercions ici pour leur entrain, leur participation joyeuse à notre fête qui se termine dans une ambiance amicale et chaleureuse. Accueillants et accueillis se séparent sur un sympathique au revoir, à l’année prochaine

Eliane Marchand

… Et le lendemain, 19 janvier, on fêtait les Rois au MCR (Mouvement Chrétien des Retraités). Le Père Charles, le Père Joseph Marie, des sympathisants de l’équipe s’étaient joints à nous. Nous étions une quarantaine et nous avons passé un excellent moment. Après Le Petit Jésus traditionnel, que tout le monde écoute, année après année, avec toujours autant d’attention et de plaisir (l’accent du terroir de Madame Denis ravit toujours l’assemblée), après les histoires racontées par Paulette, Denise, M. Bled, le Père Joseph Marie et le Père Charles – qui a évoqué un amusant souvenir du Chili – nous avons savouré les gâteaux de Guy, notre Président, et enfin… les galettes. C’est en buvant et en chantant parmi les têtes couronnées que nous avons terminé cette joyeuse réunion en disant à bientôt.

Petit rappel : le MCR se réunit chez les sœurs, à 14h30 le 1er et le 3e jeudi de chaque mois.

Renée Duluc

Ce mois-ci, découvrons le CCFD – Terre solidaire

CCFD, Terre solidaire

Développement durable ? Commerce équitable ? Éducation au développement ? Partenaires ? Solidarité internationale ? …. Quel est ce puzzle ?

Nos sociétés étant aujourd’hui de plus en plus interdépendantes, et comme nous devons veiller à une gestion plus juste de notre planète, pour espérer changer les mentalités, le CCFD propose une démarche pour reconstruire ce puzzle...

Le CCFD (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement), par une démarche d’éducation au développement, qui prend en compte, et le développement durable et le commerce équitable, par l’implication des partenaires qui se prennent en main et se mettent en route, travaille pour une plus grande solidarité internationale.

Pour que les choses changent là-bas (Pays du Sud et d’Europe de l’Est) il faut que nous changions ici dans nos habitudes et dans nos manières de faire.

Fondé en 1961 sous le parrainage de la FAO et du pape Jean XXIII, le CCFD est une O.N.G. reconnue d’utilité publique. Elle a été grande cause nationale en 1993.

Émanation et porte-parole des 31 mouvements et services de l’Église Catholique, le CCFD emploie 170 salariés et dispose de 18 000 animateurs bénévoles. Il fonctionne grâce à la générosité d’environ 350 000 donateurs.

En relation avec l’ONU, l’Union Européenne et le Ministère des affaires étrangères, le CCFD appartient à un collectif de 15 organisations homologuées (CIDSE) qui constitue le premier réseau international d’aide privée au développement. Près de 500 actions et programmes dans les domaines de la santé, de la reconstruction, de l’agriculture, de l’éducation, des droits de l’homme et de la protection des enfants, émanant de 80 pays à travers le monde, sont choisis chaque année et soutenus parmi 5000 projets proposés. Le CCFD participe aussi à des campagnes d’opinion et de sensibilisation qui donnent, également, des raisons d’espérer (campagne pour la remise de la dette ; campagne pour l’introduction d’une taxe sur les billets d’avion pour lutter contre la pauvreté…).

Tout le monde est concerné : en soutenant le développement humain là bas, en mobilisant et en sensibilisant l’opinion publique aux problèmes du développement ici, l’interdépendance des sociétés est réaffirmée.

Le triptyque informer, comprendre, agir, à la base de toute la démarche d’éducation au développement du CCFD apparaît en filigrane.

L’équipe locale du CCFD est constituée de cinq personnes. Elle se réunit en moyenne une fois par mois. Son action vise, principalement pendant la campagne de Carême, à informer les paroissiens sur l’action du CCFD et à soutenir certains projets plus spécifiques.

Cette année, pour les adolescents et les jeunes, la campagne d’année est axée sur la condition des Roms en Europe avec une proposition : Changer de regard pour changer de comportement. Des informations, des rencontres, des jeux et des activités sur ce thème leur seront proposés lors de l’évènement Bouge ta planète qui aura lieu le dimanche 19 mars à la Courneuve (Gymnase Guimier) en association avec les équipes de ND des Vertus et de Saint Lucien.

Pour les plus petits, nous proposerons une information sur le Brésil dans le cadre de la rencontre des Kilomètres Soleil samedi 1er avril, chez les sœurs. Le même jour, également chez les sœurs, il y aura une rencontre et une exposition, pour les adultes, sur les thèmes de l’accès aux ressources (semences, notamment) et de l’agriculture familiale.

Si vous souhaitez davantage d’informations sur ces rencontres et/ou sur l’action du CCFD, si vous avez envie de rejoindre l’équipe locale, vous pouvez contacter, à la paroisse, Augustin Ignacio-Pinto ou Marie-France Duluc.

Rencontre débat sur les actions post-Tsunami du CCFD et du Secours catholique – Caritas France

À l’occasion de la venue de M. Chakkrid Chansang, avocat thaïlandais spécialisé dans la protection des enfants, le CCFD et le Secours catholique - Caritas France s’associent pour présenter, à l’ensemble de leurs donateurs et partenaires, les actions mises en place en Asie du Sud-Est suite au Tsunami.

Grâce au témoignage de M. Chansang, cette rencontre débat sera l’occasion d’aborder, plus particulièrement, les actions mises en place en faveur de la protection des enfants de la région du Sud-Est asiatique.

Des représentants du CCFD et du Secours Catholique - Caritas France se tiendront, ensuite, à votre disposition pour répondre à toutes les questions que vous pouvez vous poser sur l’utilisation des sommes récoltées et sur le choix et la conduite des projets de reconstruction. Nous vous invitons dans les locaux de l’équipe du Secours catholique - Caritas France de Pantin,

le mercredi 29 mars 2006, de 17h à 19h

46 rue Gabriel Josserand à Pantin.

À la fin de cette rencontre, nous vous offrirons de partager ensemble un verre équitable. Pour plus de renseignements nous vous invitons à prendre contact avec Clément Jactat au 01.45.28.17.82.

Carême 2006

L’origine historique du Carême se trouverait dans deux pratiques anciennes. D’un côté, la préparation plus immédiate des catéchumènes qui devaient être baptisés pendant la veillée pascale. Après un long temps de catéchuménat, ces derniers quarante jours servaient à vérifier (…) si la vie des candidats avait suffisamment changé pour recevoir le baptême et s’intégrer à la communauté chrétienne. Cette vérification touchait beaucoup d’aspects : la vie personnelle et familiale, la vie professionnelle (…), la vie sociale… C’était donc une vérification assez concrète.

D’un autre côté, c’était un temps de pénitence publique pour le réconciliation publique des pécheurs qui se célébrait le jeudi saint.

Lorsqu’au Moyen Age, la généralisation de baptême des petits enfants a mis à l’arrière plan le catéchuménat et que la pénitence publique est tombée en désuétude, le carême est devenu essentiellement un temps de préparation pascale pour tous.

Cette origine historique peut nous orienter pour notre carême de 2006 : il peut être un temps de vérification pour préparer le renouvellement des promesses du baptême le jour de Pâques.

Même si nous sommes baptisés depuis longtemps, le baptême ne se réduit pas au moment où l’eau est tombée sur notre tête. Pour que le sacrement ne devienne pas un acte magique, il doit se développer tout au long de nos vies. D’où l’importance de ce renouvellement annuel des promesses du baptême. Notre vie ne s’est pas arrêtée le jour du baptême. Nous devons célébrer le baptême pendant toutes les étapes de nos vies.

Le carême est un moment favorable pour en prendre conscience, pour regarder au fond de nous-même à la lumière de l’Évangile, et décider les engagements nécessaires pour reprendre le chemin que, peut-être, nous avions quitté.

Il y a les moyens connus que l’Église nous propose : pénitence, partage, lecture de la parole…

Ce sont des moyens qui pourraient nous piéger, si nous les réduisons à l’accomplissement de pratiques trop précises : ne pas manger de viande les vendredis, assister au chemin de croix, donner une aumône…

Il faut que chacun personnalise son Carême. À partir de notre réalité concrète, il faudra rédiger notre effort personnel de Carême. Par exemple, pour faire pénitence, la pratique de ne pas manger de viande est-elle suffisante et significative ? Diminuer le tabac pour les fumeurs, les friandises pour les enfants, le temps passé devant la télé, la consommation d’alcool…. Voilà des exemples d’engagement qui peuvent nous rappeler le sens pénitentiel de ce temps. Donner au Secours catholique ou à une autre organisation l’argent épargné grâce à ces engagements, voilà une façon de partager. Être plus assidus à la Bible et lire un morceau biblique chaque jour, augmenter le temps de prière personnelle….

Écrivons notre Projet personnel de Carême sur un bout de papier et relisons-le chaque semaine.

Faisons de ce temps de Carême 2006 une opportunité pour grandir et avancer dans notre vie chrétienne.

Père Joseph Marie

Pour nous aider pendant le Carême

Le numéro de mars de Prions en Église nous propose (en 16 pages) une démarche simple pour nous aider chaque jour pendant le Carême. Une invitation à mieux prier, mieux vivre notre baptême, mieux accueillir le don de l’Esprit, essayer d’aimer comme le Christ a aimé et faire grandir notre foi. Nous signalons également Prière des jours, Carême 2006. Un chemin quotidien de prière, un rendez-vous avec le Christ, proposé par les rédactions de Panorama, Croire, La Croix et Prions en Église. (Peut être commandé à Chrétiens Service – BP 323 – 27933 Gravigny Cedex – Prix : 6,90 €).

P.M.

Seconde rencontre judéo-chrétienne

Le mercredi 22 mars 2006 à 20h précises au local du 46 rue Gabrielle Josserand à Pantin

1) Déclaration Nostra Aetate par Danielle Guerrier, déléguée diocésaine pour les relations avec le Judaïsme

2) Le Décalogue par M. Marcel Sellam, Président de la Communauté juive d’Aubervilliers, et regards croisés sur ce texte par les communautés juive et catholique et sur la façon dont il nous interpelle aujourd’hui.

3) La Loi du Talion par M. Abraham Malthete, membre de la Communauté juive de Pantin.

Nous terminerons la soirée par un pot d’amitié.

Pour prier ...

Ô Dieu, petit, humble, doux, pauvre
fais que j’ouvre les yeux sur la création toute entière
et que je ne participe pas,inconsciemment à sa destruction
Fais que j’ouvre mes oreilles pour entendre tes cris
à travers celui qui souffre de la faim, de la soif,
de la misère dans l’indifférence

Fais que j’ouvre mon cœur pour embraser
l’humanité entière : les uns blancs, les autres noirs,
les jeunes et les vieux, petits et grands, ceux de ma maison
autant que l’inconnu qui frappe à ma porte.
Mon ami comme l’étranger à qui j’ouvre ma porte
pour qu’il vienne manger chez moi…

Fais que j’ouvre mes mains
Pour donner ce que j’ai, ce que je suis.
Je suis ton serviteur, Ô Dieu
Petit, humble, doux,pauvre.

(Prière du CCFD)

Appel aux bonnes volontés

Un appel a été lancé pour organiser des cours de français pour les paroissiens qui connaissent mal notre langue. Les personnes qui seraient intéressées par l’animation de ces cours peuvent contacter, à la paroisse, Augustin Ignacio-Pinto.


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