Église Sainte Marthe des Quatres-Chemins Aubervilliers Pantin

Paroisse Ste Marthe des Quatre-Chemins
3, rue Condorcet - 93500 PANTIN
Téléphone : 01 48 45 02 77
Télécopie : 01 48 46 38 26
E-mail : stmarthe.paroisse@free.fr

Tirage de l’édition imprimée : 300 Exemplaires

14ème année février Numéro 2

L’Écho...   

L’Écho de Sainte-Marthe est une publication mensuelle modeste. Modeste par la vie dont elle témoigne, celle de notre communauté. Modeste par son tirage : trois cents exemplaires. Modeste par sa qualité technique.

Toutefois, l’Écho permet un contact avec les événements prévus, des commentaires sur les bons moments passés ensemble ; il permet, aussi, d’entamer un dialogue entre votre Curé (à travers l’éditorial) et vous (si vous voulez en parler).

Êtes-vous conscients qu’il y a cinq personnes qui se réunissent tous les mois afin de sortir l’Écho ? Savez-vous qu’il existe, à la paroisse, un groupe de communication qui attend toujours vos suggestions, vos articles ?

Je connais bien la difficulté de la communication. Est-ce que nous joignons vos préoccupations à l’Évangile à l’heure de la prédication ? Est-ce que, si l’Équipe d’Animation Paroissiale prend des initiatives, cela vous concerne ? Est-ce que, si vous avez quelque chose à dire, vous connaissez bien les lieux, les horaires et les personnes auxquelles vous adresser ? Une paroisse sans communication peut-elle se sentir chrétienne ? S’il y a des critiques à faire, ne perdons-nous pas la richesse qu’elles peuvent apporter si elles n’arrivent pas là où il faut ?

Vous penserez peut-être : Dieu merci, l’Église n’est pas une démocratie qui fonctionne grâce au va-et-vient des nouvelles, des commentaires, des critiques... et des votes ! Je peux être d’accord avec vous si nous ne perdons pas de vue l’attitude de participation, d’initiative, de conseil qui nous permet de faire des projets communs. Car l’Église n’est pas le silence ni le suivi des consignes données sans rapport aux situations des personnes. Comment améliorer notre communication, voire notre communion ? Je vous propose une triple action : D’abord lire l’Écho. Le rapporter à la maison pour que d’autres puissent le lire et le commenter.

Ensuite, s’adresser au groupe de la chorale où l’on vous indiquera qui contacter parmi les personnes qui font sortir l’Écho chaque mois.

Et encore, écrire des petits textes (dix lignes maximum) pour communiquer un événement, une réflexion, un remerciement, une critique, une initiative...

Église de proximité, serons-nous capables de nous faire, les uns les autres, un peu plus prochains ?

Père Charles

À ne pas manquer en février...

Ce mois-ci, découvrons... L’Aumônerie

L’aumônerie... la foi, une aventure à tenter...

Tu as 12, 13, 14, 15 ans et peut-être plus... Tu aimes la vie, tu veux la danser, la chanter et la risquer ! Si tu vibres aux mots Amour, Paix, Partage, Fraternité, Justice, Vérité... Si tu es attiré(e) par l’étrange aventure de Jésus de Nazareth... Si tu te sens concerné(e) par l’avenir du monde et celui de l’Église... Alors, viens.

L’aventure qui t’est proposée n’emprunte pas les voyages spatiaux, ni l’exploration des profondeurs de la terre ; elle ne se passe pas ailleurs que dans ta vie, la tienne et celle de tes copains, avec ses réalités et la présence de Quelqu’un qui t’appelle à vivre.

Alors viens nous rejoindre à l’aumônerie pour partager tes découvertes, tes questions, tes doutes, ta foi.

Les activités de l’aumônerie :

Pour les adolescents, de la 5ème jusqu’en terminale, qui souhaitent se retrouver pour prendre au sérieux leur baptême et leur vie, qui aspirent à devenir un peu plus responsables, pour leurs copains et leurs proches, des activités variées sont proposées.

Les jeunes de 5ème se retrouvent le lundi, de 18h à 19h, avec Thérèse Ekani. Deux sorties leur sont proposées. Une sortie festive, au début du parcours, avec la visite de monuments historiques à Paris ou dans la région parisienne. Puis une deuxième sortie, plus spirituelle, à la fin du parcours, avec un pèlerinage à la Médaille Miraculeuse, au Sacré-Cœur, aux Missions étrangères...

Les jeunes de 4ème se retrouvent le mercredi, de 18h15 à 19h15, avec Sœur Catherine. Chaque année, un pèlerinage leur est proposé (avec les jeunes de 3ème), soit au Mont-Saint-Michel, soit au FRAT de Jambville. Les adolescents partent trois jours et dorment sous les tentes.

Les jeunes de 3ème se retrouvent autour d’Estelle Pouget, le mardi de 18h à 19h. Cette année, du 29 avril au 1ier mai, ils partiront au Mont Saint-Michel. Au cours de ce temps fort, ils retrouveront d’autres jeunes de toute l’Île de France. Ils apprécient et reviennent du FRAT toujours joyeux...

Les lycéens de 2nde peuvent se préparer à la confirmation avec le Père Charles.

Toutes ces rencontres ont lieu à la crypte. Les inscriptions peuvent être faites au presbytère, 3 rue Condorcet, ou chez les Sœurs. Deux fois par trimestre, un samedi soir à 17h, le Père Charles, les animateurs et les jeunes se retrouvent à la crypte pour la messe de l’aumônerie suivie d’un goûter partagé. Deux fois par an, pour financer les sorties, les pèlerinages et les fêtes, les jeunes vendent de la pâtisserie à la sortie de la messe dominicale de 10h30, et du buis le jour des rameaux. Parfois un repas au 46, préparé par Amédée, Augustin, les animateurs et les jeunes égayent nos paroissiens d’une journée fraternelle.

À tous les jeunes, nous lançons un appel. Après le caté, Jésus t’invite. Ne laisse pas passer ta chance. Jésus te donne un rendez-vous pour partager sa joie et de venir ton ami. Ne le rate pas...

Et pour finir, un message du père Deroubaix, notre ancien évêque :

Croyez aux copains, à ceux en qui personne ne croit, ceux qui sont laissés sur le côté, qui n’ont pas d’avenir... À ceux qui croient qu’on peut s’en sortir tout seul et à ceux qui ne croient plus... Croyez en Celui qui croit en vous, qui croit en vos copains... Avec Lui, croyez en Lui, croyez à l’avenir...
Soyez la jeunesse du monde. Soyez la jeunesse de l’Église. Soyez la jeunesse de Dieu...


Alors, ... Viens et vois !

Thérèse Ekani

Pèlerinage diocésain à Lourdes du 6 au 10 juillet 2006

Inscriptions et renseignements tous les vendredis soirs de 17h à 19h au presbytère, 3 rue Condorcet.

Départ en car le jeudi 6 vers 19h à un point donné. Arrivée à Lourdes le vendredi 7 vers 7h du matin. Trois journées pleines à Lourdes les 7, 8 et 9 juillet. Pour le retour, départ de Lourdes le dimanche 9 vers 19h pour les pèlerins venus en car ; arrivée le lundi 10 vers 7h du matin au même point donné que pour le départ.

Pour les personnes désirant voyager en train et souhaitant arriver à Lourdes le jeudi 6 dans la soirée, merci de le signaler rapidement afin de pouvoir être logé(és) dans le même hôtel que le reste des pèlerins arrivant par le car. Il sera demandé un supplément pour la restauration du soir et pour la nuit supplémentaire.

Horaires des TGV pour Lourdes partant de la gare Montparnasse :

- aller : départ de Paris, le jeudi 6, à 14h40 et arrivée à Lourdes à 20h13 ;

- retour : départ de Lourdes, le 9 juillet à 17h11 et arrivée à Paris Montparnasse à 23h15.

Prix du billet : - aller-retour plein tarif : 164,80 €. ; - aller-retour en ½ tarif (carte senior) : 82,40 €

Récollection des membres des équipes paroissiales... le 15 janvier

Nous nous donnons rendez-vous au presbytère à 9h15. Sur le chemin, notre groupe s’agrandit et nous arrivons vers 10h chez les Lazaristes, rue de Sèvres, à Paris. Nous y retrouvons des paroissiens de Notre-Dame des Vertus et de Saint-Paul du Montfort ; au total nous serons cinquante-quatre.

Après une introduction du Père Jean-Marc, nous faisons connaissance avec Sœur Régine du Charlat. C’est une Sœur Auxiliatrice des Âmes du Purgatoire, un ordre fondé au 19e siècle. Avant d’être à la retraite, Sœur Régine enseignait la théologie dans les arts à l’Institut catholique.

Elle nous parle de la raison de notre présence : notre engagement dans la paroisse.

Pour cette matinée, nous devons trouver, en petits groupes, une expérience personnelle heureuse ou non et échanger sur ce que cela nous apprend et nous apporte. Chaque groupe s’exprime ensuite et Sœur Régine commente et explique ce que peuvent nous apporter spirituellement toutes ces expériences.

Puis, nous regardons un diaporama sur Rembrandt. Peintre du 17e siècle, c’était un croyant profond, ce qui se traduit dans ses œuvres. Il lisait beaucoup la Bible... Quelques tableaux nous donnent à méditer : L’enfant prodigue, La prophétesse Anne lisant la Bible ou encore, La présentation au temple...

Puis, après le repas, quelques réflexions de l’après-midi : il n’y a pas que les mots pour prier,... les fleurs..., le soin..., les chants..., la manière de vivre... ; Tout commence par un mal... entendu ; Différence entre comprendre et entendre... ; Une définition de l’Église chrétienne : ensemble de ceux qui se mettent à l’écoute de la parole de Dieu... ; En écoutant les mêmes paroles, on peut entendre des choses différentes (l’interprétation)... ; Faire confiance à la foi de l’autre pour que le dialogue soit possible...

La messe a été célébrée dans la chapelle des Lazaristes où repose le corps de Saint-Vincent-de-Paul. Puis, vers 19h, nous étions de retour dans nos foyers, la tête encore pleine de cette journée...

Chantal Matisse

Quelques réflexions sur l’écoute...

L’Église, c’est l’ensemble de ceux qui se mettent à l’écoute de la parole de Dieu. L’écoute, [c’est] l’attitude du disciple qui accepte de se laisser enseigner ; il accepte de recevoir, il se dispose à l’inattendu. Dans l’écoute quelque chose de neuf nous attend chaque jour. (Sœur Régine).

Tout a été dit, mais tout n’a pas été entendu. (St-Jean de la Croix).

L’écoute, c’est bien, mais, parfois, les familles ont des difficultés pour s’exprimer. (Marius, de N.D. des Vertus).

L’écoute des enfants permet d’entendre des questions auxquelles on ne penserait pas. (Barbine, de N.D. des Vertus).

On se construit grâce à ceux que l’on entend ; pourtant, nous sommes rarement capables de nous écouter les uns les autres (Sœur Catherine).

L’écoute est une relation vécue en Christ ; c’est une respiration. Elle m’apporte de grandes joies mais aussi de la tristesse. (Claire).

J’ai découvert que je me prive d’un bonheur, celui d’écouter mieux. Dans l’écoute des êtres en difficulté, on entre en terre inconnue, remplie, pourtant, de ressources et de petits trésors pour survivre. En écoutant, on approche davantage Dieu. (Michèle).

La foi n’est pas solitaire ; à la racine elle est fraternelle ; l’écoute créé un corps. En écoutant la même parole, on peut entendre des choses différentes selon la personne ; en la relisant, [on peut] découvrir une voie nouvelle, y déceler une autre interprétation. (Sœur Régine).

M.H

D’autres réflexions

... L’éclairage de cette journée, c’est surtout la présence des dix huit membres de notre communauté encadrés de notre curé. C’est bon, parfois, de se retrouver ensemble. J’étais sûre qu’entre les trois paroisses, le partage serait intense ; ce fut plus frileux. Cependant, Sœur Régine nous suggéra de former des petits groupes pour évoquer les moments forts de notre engagement. Ce partage fraternel fut enrichissant ; il permit de mettre en relief nos différences dans un même service. Sœur Régine a parlé de l’expérience spirituelle dans notre engagement au sein de l’Église, de cette foi qui ne doit pas être solitaire. L’Église est lieu d’expériences spirituelles profondes ; on ne peut faire l’économie d’une communauté. La parole permet d’aiguiser sa spiritualité dans sa relation à l’autre. Saint-Jean de la Croix : tout a été dit en Jésus-Christ, mais tout n’a pas été entendu. La confiance : faire confiance à la foi de l’autre en acceptant le pari chrétien de vivre bien ensemble malgré nos multiples diversités. Mais, il faut d’abord avoir confiance dans sa propre foi.

En se mettant à l’écoute de la volonté divine, on se laissera toucher dans notre vie et notre service au sein de l’Église en sera transformé.

D’après un article de Marie Rose Hitié

Concert du Nouvel An chinois - le 22 janvier 2006

A l’occasion de ce concert, le Père Charles a accueilli M. Gérard Dabin, maire adjoint de Pantin, le Père Paul et le Père Paul Franck, de la communauté chrétienne chinoise. Nous résumons, ici, son intervention.

Depuis des années, la population chinoise ne cesse d’augmenter dans notre quartier. Beaucoup de familles et de célibataires viennent trouver en France une plus grande liberté de vie et, également, la possibilité de fonder une famille avec plusieurs enfants. En effet, il y a en Chine un contrôle rigoureux des naissances.

Nous ne pouvons qu’être admiratifs devant leur courage et la remarquable solidarité qu’ils manifestent entre eux. D’autant que certains vivent dans une grande précarité et viennent chercher à Sainte-Marthe conseil et réconfort. Tous les quinze jours, une messe est célébrée. Pour que leurs composantes puissent se fondre harmonieusement au sein de notre communauté, je sollicite des bénévoles pour leur apprendre un minimum de français.

Ces rencontres avec un peuple plein de sagesse peuvent nous enrichir durablement.

Dieu nous a multipliés différents et c’est bien là notre richesse.

M.H.

Concert du Nouvel An chinois - le 22 janvier 2006 (suite)

Excellente initiative que de nous avoir proposé à Sainte-Marthe un concert de musique à l’occasion du nouvel an de la petite communauté chinoise de notre quartier. Coïncidence d’autant plus heureuse que nous avions célébré le matin même à la paroisse la Journée mondiale des Migrants et des Réfugiés.

Le bien nommé groupe musical La Mélodie de Chine nous proposait, en effet, une évocation musicale des paysages de ce grand pays. La richesse des mélodies, la pureté des voix, le charme de la cithare qui égrenait ses notes se perdant dans l’infini, tout n’était que beauté dans la nuance et le raffinement. Chacun pouvait s’imaginer facilement, au milieu de paysages champêtres, écoutant le roulement des flots ou voguant au crépuscule sur la rivière limpide qui passe devant la maison...

Avant de nous quitter, sous le charme, nous avons mêlé nos voix à celles du groupe musical, en fredonnant et en rythmant le chant des vœux : Demain sera meilleur... !

La petite communauté chrétienne chinoise avait pris l’habitude de cette rencontre, en lien avec la paroisse Notre-Dame des Vertus.

Une fois par mois, le dimanche après-midi, elle se réunit déjà à l’église Sainte-Marthe et cherche à regrouper ses Frères. Elle souhaite vivement trouver, parmi nous, des volontaires pour donner des cours de français, et elle attend nos propositions.

René Germain.

Une journée pour les migrants et réfugiés

Le 22 janvier, à la célébration de 10h30, nous avons prié avec des migrants de notre paroisse à l’occasion de la Journée mondiale créée en 1996 par Jean-Paul II. Une célébration fervente et fraternelle animée par l’homélie du père Charles dont nous donnons ci-après quelques temps forts :

Nous, les migrants, nous avons cherché à nous intégrer même si cela a été difficile. Combien de mains fraternelles nous sont tendues, prenons les et partageons (...).

Croyez à la Bonne Nouvelle ! Le croyez, comme le suivez-moi, est un appel à un détachement, car la Bonne Nouvelle, c’est quelque chose qui s’est mis en route. Oui, en Jésus, se met en route une nouvelle manière de connaître et d’adhérer à Dieu, et, ainsi, connaître et adhérer à l’homme. (...). Aujourd’hui nous est proposé un élément de contraste pour y voir bien clair sur notre manière de croire à la Bonne Nouvelle : la présence des migrants parmi nous. (...).

Qu’est-ce que cela veut dire pour moi, migrant, croire à la bonne nouvelle ? Qu’est-ce qui s’est mis en route en moi depuis mon arrivée ici ? Combien de recours intérieurs que je ne connaissais pas en moi ? Dans ce chemin, combien d’aides amicales rencontrées ? Cela n’a pas été facile... (...).

La liberté qui m’est donnée n’avance pas seule ; sans respect de l’autre il n’y a pas de liberté. (...)

Qu’est-ce que cela veut dire croire à la Bonne Nouvelle ? On entend dire nous sommes tous des migrants. C’est vrai du point de vue chrétien car nous sommes appelés à sortir de chez nous pour aller là où Dieu nous attend.

Dans l’accueil que je fais à l’immigré, ai-je reconnu un frère ? Nous sommes tous égaux en dignité même si, quelquefois, nos intérêts sont divergents, et le dialogue est nécessaire pour se comprendre et s’aimer. (...). Notre chemin se terminera un jour dans la plénitude de nous découvrir fils de Dieu.

Après la messe, une cinquantaine de migrants et de paroissiens se sont retrouvés autour d’un pot sympa, pour entendre des témoignages et échanger avec leurs voisins.

La liste des associations d’entraide qui ont présenté leurs activités sera à la disposition des personnes qui le souhaiteront, soit à l’accueil du presbytère (3, rue Condorcet), soit au Secours Catholique, 46 rue Gabrielle Josserand à Pantin : tél. : 01.49.91.62.81 ; jour de permanence : le jeudi de 9h à 11h30.

Nous souhaitons organiser une nouvelle rencontre au printemps ; vous en serez informés par un prochain Écho.

Sœur Catherine et Paulette Magadoux

Pour des raisons de place (dans l’édition imprimée), des articles qui nous sont parvenus en janvier seront publiés dans l’Écho du mois de mars.

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