Église Sainte Marthe des Quatres-Chemins Aubervilliers Pantin

Paroisse Ste Marthe des Quatre-Chemins
3, rue Condorcet - 93500 PANTIN
Téléphone : 01 48 45 02 77
Télécopie : 01 48 46 38 26
E-mail : stmarthe.paroisse@free.fr

Tirage de l’édition imprimée : 350 Exemplaires

12ème année juin 2005 Numéro 6

Vacances ?

Non, si nous pensons aux services d’accueil et de célébration que Sainte-Marthe offre toute l’année.

Non, si nous imaginons notre vie spirituelle ; là il ne faut jamais s’arrêter. Peut-être aurons-nous précisément, en ces jours, des occasions de l’enrichir par des nouvelles relations, par des visites à des communautés chrétiennes différentes de la nôtre ; nous pouvons approfondir tel sujet à partir d’un livre, d’un article, d’un commentaire.

Oui, si c’est le temps du bilan de l’année. Qu’est-ce que j’ai apporté à la communauté chrétienne paroissiale cette année ? Combien de relations ai-je entamées ? Quelles sont les activités, les célébrations, auxquelles j’ai participé ? De quoi, dans la vie de la communauté, suis-je le plus satisfait ? En quoi j’ai été aidé ? Est-ce que mon horizon d’église s’est élargi ? Est-ce que j’ai pu approfondir des questions de la doctrine chrétienne que j’ai du mal à comprendre ? Est-ce que j’ai été plus à l’aise dans mon témoignage chrétien ? Quels sont les obstacles qui m’empêchent d’être joyeux dans ma vie chrétienne ?

Et aussi : il y a eu des nouveautés dans la vie paroissiale : la prière des vêpres pendant l’Avent et le Carême, les rencontres avec la communauté musulmane et la communauté juive, le partage d’Évangile pendant les messes des cinq dimanches qui ont suivi Pâques, la journée portes ouvertes, la rencontre festive de l’aumônerie. Quel regard est-ce que je porte sur ces nouvelles occasions de partage ? Quels sont les obstacles qui m’empêchent d’y participer ? Est-ce que je peux en parler ?

Et encore : il y a eu les activités habituelles de notre communauté : les Journées d’Amitié, les diverses catéchèses, les prières du chapelet et du chemin de croix, l’adoration eucharistique, les célébrations du Pardon, les célébrations de l’Eucharistie... est-ce que moi, j’ai des initiatives pour les améliorer ? Est-ce que je peux les communiquer ? Est-ce que j’ai pourrai m’engager dans les groupes de soutien aux autres, le Secours Catholique, le CCFD, le groupe de la Santé ? Est-ce que moi, j’ai des idées pour l’« Écho de Sainte-Marthe », pour mieux communiquer ce que nous faisons dans notre paroisse ?

Oui, mais, même si nous avons accompli quelques propositions de notre parcours de l’année dernière, par exemple en améliorant l’entrée au presbytère, en présentant d’une manière plus évidente et claire les différentes activités sur les panneaux d’entrée à l’église et au presbytère, en veillant au bon réglage de la sonorisation, ... il y a toujours des actions à imaginer et des initiatives à prendre, spécialement autour de l’Évangélisation et des Jeunes.

Oui, vacances, pour reprendre souffle, mais aussi pour nous proposer une prochaine année de vie chrétienne plus intense.

Père Charles

À ne pas manquer en juin, et... à noter pour septembre

ATTENTION !

La dernière semaine d’août et jusqu’au 10 septembre, inscriptions à l’Aumônerie, à la Catéchèse et au Catéchuménat.

Pourquoi Dieu ne se montre-t-il pas ?

André Frossard

« Ce serait tout de même plus simple ». Que de malheurs seraient évités si le bien suprême était présent parmi nous et visible à nos yeux !

On donne trois motifs à cette absence de Dieu qui nous laisse dans l’errance et dans le doute :

- sa présence nous ôterait toute liberté de jugement et remplacerait le déterminisme de la nature par le sien, alors qu’Il a voulu que nous fussions des êtres libres ;

- nous y perdrions les immenses bénéfices de la foi, avec les mérites qui lui sont attachés ;

- la nature de Dieu est si différente de la nôtre (il est infini et nous ne le sommes pas, il est éternel, ce que nous ne sommes pas non plus, il est esprit et nous sommes faits de matière sujette à la dispersion), qu’il est impossible de le faire entrer dans le champ excessivement réduit de nos facultés.

Cependant, il est clair que la présence visible de Dieu produirait un autre monde ; et c’est ce monde-ci que nous avons à comprendre.

Il est vrai que l’effacement de Dieu est la condition de notre liberté de conscience, sans laquelle nous ne serions qu’un jouet mécanique dépourvu de la moindre aptitude au dialogue.

Il est vrai également que cet effacement permet l’éclosion de la foi, qui est en nous la chose que Dieu admire le plus. Vrai encore que nos sens ne nous livrent qu’une toute petite partie du réel : si toutes les « fréquences » de l’univers étaient imprimées sur un ruban d’un kilomètre, nous n’en pourrions lire qu’une tranche de trois millimètres ; dans ces conditions, nous n’avons aucune chance de capter ce que l’on pourrait appeler la « fréquence zéro » de la lumière incréée.

Enfin, il est vrai et conforme à l’Écriture, que « nul ne saurait voir Dieu sans mourir », car cette vision exigerait une telle extension de nos facultés qu’elle équivaudrait à une métamorphose.

Mais, on peut donner, de cette discrétion de Dieu, une explication différente, tirée de l’expérience et qui fait appel à la seule charité. Cette expérience, tous les mystiques la vivent. « Vous êtes Celui qui est tout, s’écriait Catherine de Sienne, je suis celle qui n’est rien », et ce n’était pas un exercice d’humilité, mais un simple constat d’évidence.

Beaucoup se représentent Dieu en juge et craignent de paraître devant son tribunal. Et il est vrai que devant l’indicible pureté de Dieu, nous serons portés à nous condamner nous-mêmes, honteux, non pas d’avoir offensé une toute-puissance, mais d’avoir blessé un enfant. Mais nous aurons un avocat, et ce sera Dieu qui plaidera pour nous contre nous-même.

Le grand drame de l’espèce humaine est de ne rien comprendre à l’Amour et de lui fixer des limites qui n’existent que dans notre propre cœur.

Nous avons appris avec émotion et tristesse la disparition brutale de Sœur Dominique, supérieure générale de la Congrégation des Sœurs de Saint Charles, de Sœur Anne Marie, sœur conseillère et de Sœur Marie Marc, responsable de la mission de la Congrégation des Sœurs de Saint Charles en Casamance, toutes trois décédées au Sénégal la semaine du 15 mai.

Cette annonce a affecté l’ordre tout entier, pour des raisons humaines et affectives évidentes mais aussi parce que ces trois religieuses faisaient partie des « forces vives » de la congrégation. Un chapitre général devra prochainement désigner une nouvelle sœur supérieure générale.

Nous nous associons à la peine de « nos  » Sœurs, à celle de toutes les religieuses de la congrégation réparties à travers le monde au service des plus pauvres, des personnes abandonnées et des malades, et nous recommandons dans vos prières Sœur Dominique, Sœur Anne Marie et Sœur Marie Marc.

Partage d’Évangile...

« Pourquoi ne pas se souvenir chaque jour de la semaine de la phrase d’évangile qui nous a touché ce dimanche ? »

C’est ainsi que le Père Charles nous a doucement guidés vers « un partage d’Évangile » pendant les quatre semaines du temps de Pâques. Pas d’homélie, mais de petits groupes de paroles qui s’installent sur les bas-côtés de l’église et reprennent à voix basse la lecture de l’évangile ; commentaires, discussions et, enfin, mise en valeur de la phrase qui a retenu notre attention. Celle-ci, proposée au micro ainsi que les phrases retenues dans les autres groupes, permettait au prêtre de faire une synthèse de nos choix. Ce partage nous a permis une connaissance plus profonde de l’évangile étudié, de mieux l’écouter, de mieux le comprendre, bref une expérience enrichissante.

Certains fidèles n’ont pas voulu participer à cet échange. Dommage, c’était également un moyen de faire connaissance avec son voisin de chaise ! Souhaitons que davantage de paroissiens y souscrivent l’année prochaine, si un tel partage de la parole de Dieu nous est proposé.

Éliane Marchand

... et Journée Portes Ouvertes

Le dimanche 15 mai, jour de la Pentecôte, neuf enfants ont reçu le sacrement de baptême et de l’Eucharistie. Un tissu rouge, avec en son centre une colombe blanche symbole de pureté et de paix, ornait l’autel. Les enfants, vêtus de blanc, contents et fiers, entourés de leur famille, sont entrés dans la grande famille des chrétiens. Ils ont été chaleureusement accueillis par la communauté de Sainte Marthe. Ils sont l’Église de demain et nous leur souhaitons longue route. Avec l’aide de l’Esprit-Saint et la fidélité à Jésus, ils seront toujours heureux.

Après un repas partagé dans la convivialité, les catéchistes avaient préparé des jeux pour l’après-midi portes ouvertes. Au programme, chamboultout, pêche à la ligne sur des goulots de bouteilles, parties de foot, puzzles, jeux de société, le tout récompensé par une distribution de bonbons. Petits et grands s’en sont donné à cœur joie. Le seigneur étant avec nous, le temps fut clair et ensoleillé. Vers 16 heures, pour terminer la journée, les enfants ont remercié en chantant « la Joie promise pour demain ».

Lydia et Nadège.

Le jour de la Pentecôte, avec six autres enfants, Élodie, Héloïse et D’Jins ont été baptisés. Ils expriment ce que cette journée a représenté pour eux. Être baptisé « c’est être un vrai chrétien, c’est être quelqu’un qui prie, qui va tous les dimanches à la messe, qui aide les autres ; c’est se rapprocher de Jésus, mieux le connaître ; c’est être enfant de Dieu ». Le(s) souvenir(s) le(s) plus émouvant(s) de cette journée, « c’est quand le prêtre nous a baptisés; quand il nous a mis l’eau bénite, car pour moi cela représente Jésus et cela m’a touchée; quand j’ai signé sur le registre ; et l’après-midi avec toute la famille ». Les parrain et marraine, « ils peuvent m’aider si j’ai besoin de quelque chose et sur le plan spirituel, ils peuvent m’accompagner à la messe ; ils peuvent m’aider moralement ; si j’ai des problèmes, j’irai les voir ». Et depuis leur baptême, « je me sens plus forte, plus joyeuse et sereine, je fais moins de bêtises et avant de me coucher je fais une prière ; je me sens mieux intérieurement, je peux rendre service plus facilement ; je ne me sens pas vraiment différente, mais mes proches me sentent plus responsable et je le sens aussi »...

D’après le témoignage d’Élodie, d’Héloïse et de D’Jins.

Après la messe de 10h30, où nous avons assisté à une belle cérémonie de baptême, nous nous sommes retrouvés au 46, pour partager un pique-nique frugal avec tous les convives.

Nous avons terminé l’après-midi avec le Père Paul (église de Taiwan), le Père Aldeamar (église de Colombie), ainsi que les interventions de Michel Roy (du Secours Catholique), de notre diacre Martin Ekani (église du Cameroun), du Père Marius (église du Sénégal) et Madame Queen Mary Johns (église du Sri Lanka) : des témoignages sympathiques et fraternels sur leurs églises et sur leur cheminement religieux nous ont apporté un rayon de lumière pour notre foi.

Le Père Charles a conclu notre réunion en nous encourageant à aller à la rencontre des autres.

Christiane et Jacques Abihssira

Le coin des jeunes... Vacances avec...

Cher jeune,

Nous voici presque à la fin de l’année scolaire. Et tu seras bientôt en vacances. Oui des vacances bien méritées après plusieurs mois de labeur, de travail grâce à ta volonté, à ton désir d’aller toujours de l’avant et de bâtir quelque chose de beau pour aujourd’hui mais surtout pour demain, pour l’avenir. Dans ton cheminement, il y a eu des moments de joie et de peine, voire de douleur. Mais quelqu’un, quel que soit le moment que tu vivais, était toujours avec toi : c’est Jésus-Christ. C’est peut-être le moment de te poser quelques questions. Comment a été ta vie avec le Christ ? As-tu progressé dans ta foi en connaissant mieux Jésus-Christ ? As-tu été un vrai disciple, un vrai témoin ? Les réponses à ces questions et à d’autres t’aideront à faire un petit bilan pour repartir à nouveau sur de nouvelles résolutions.

Rappelle-toi ce que je te disais dans nos causeries à travers notre bulletin, l’« Écho de Ste Marthe ». Jésus est toujours avec toi dans tous les moments de ta vie, même quand Il te semble absent ou que tu l’oublies. Il ne s’est jamais imposé à toi, par respect pour ta liberté, mais Il a attendu et attend toujours que tu l’acceptes près de toi. Il t’a guidé et protégé durant toute l’année. Il t’a comblé de bienfaits et tu l’as célébré à travers les différentes fêtes que tu as vécues avec ta communauté paroissiale. Grâce à lui, tu as vécu des moments forts avec tes frères et sœurs de l’aumônerie ou d’autres paroisses : messes, Frat, pèlerinage, sorties. Pour tout ce qu’Il a fait pour toi, tu dois lui rendre grâce, lui dire merci.

Bientôt, tu vas aller en vacances avec tes parents, ta famille ou tes amis. Mais n’oublie pas une chose : tu demeures et restes toujours un disciple du Christ, quelqu’un sur qui Il compte pour continuer à vivre avec lui, à le faire connaître. Alors, même en vacances, sois toujours témoin du Christ par tes paroles et tes actes. « Jésus ira en vacances avec toi. » Il sera de tous tes moments, joie comme difficulté. Alors fais-lui une place dans tes projets d’été ; Il t’aidera à les réaliser avec bonheur. Alors, avec tes parents, ta famille, tes amis et avec Jésus, je te souhaite de très bonnes vacances.

Père Marius COLY

12 conseils pour garder la joie de vivre (fin)

  1. Mets chaque jour une dose d’humour dans ta vie. Le bonheur appartient à ceux qui savent aussi sourire d’eux-mêmes et de la vie.
  2. Prie chaque jour comme on va boire à la source : savoir se ressourcer, là est tout le secret. La prière redonne force et sérénité.
  3. Cherche à tout vivre EN COMPAGNIE de DIEU, comme une douce présence d’amour à tes côtés, comme un parfum accompagnant tes pas.

Pour penser et prier

Dieu m’envoie des instants où je suis tout à fait tranquille : dans ces instants, j’aime et je trouve que les autres m’aiment, et c’est dans ces instants là que je me suis composé un credo dans lequel tout pour moi est clair et saint :

« Croire qu’il n’y a rien de plus beau, plus profond, plus sympathique, plus raisonnable, plus viril et plus parfait que le Christ, et non seulement il n’y a rien, mais - je me dis avec un amour jaloux - il ne peut rien y avoir ».

Mon hosanna a passé - oh combien ! - par le creuset du doute.

F. M. Dostoïevski


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