Église Sainte Marthe des Quatres-Chemins Aubervilliers Pantin

Paroisse Ste Marthe des Quatre-Chemins
3, rue Condorcet - 93500 PANTIN
Téléphone : 01 48 45 02 77
Télécopie : 01 48 46 38 26
E-mail : stmarthe.paroisse@free.fr

Tirage de l’édition imprimée : 350 Exemplaires

12ème année décembre 2004 Numéro 12

Signes par milliers

Nous sommes tellement habitués à regarder les nouvelles des journaux télévisés, à écouter nos radios, ou encore à lire nos revues, que nous vivons tout à la fois avec l’impression d’un monde mauvais et dans l’inaction car nous ne pouvons rien faire.
Nous sommes surpassés et enfermés dans notre petit bonheur, si fragile cependant.
Comment se fait-il que ce monde là n’éclate pas ? et nous tous avec lui ?
Il y a une raison évidente : des hommes et des femmes le soutiennent, le transforment, se livrent pour un monde meilleur. C’est le contrepoids, et avec quelle énergie, quelle décision ! Ils et elles sont dans les écoles, dans les hôpitaux, sur les marchés, au sein des différents services publics, dans les associations, dans nos rues, sur nos places, dans nos parcs, nos cités... ils y sont par milliers.
Il y a aussi le regard de la foi qui nous dit: « Ne valez-vous pas plus que les oiseaux du ciel ? »(Mt 6.26 et suivants). De quoi avons-nous peur que l’Évangile nous dise « Ne craignez rien de ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l’âme ? » (Mt. 10,28). Notre foi nous dit encore que le Dieu de Jésus-Christ ne nous laissera pas tomber.
Mais ces signes par milliers ont le petit éclat des boutons au printemps, des larmes de joie. des naissances, des sourires ternes de grands malades, des gestes discrets de la générosité, de l’amitié, de la bienveillance, des Journées d’Amitié paroissiales...
Nature et histoire humaine s’embrasent quand, la nuit de Noël, à la sortie de l’office, quand nous avons chanté la gloire au plus haut du ciel, nous découvrons émerveillés les milliers d’étoiles qui nous font signe. Sa lueur ne vainc pas la nuit, mais ces signes par milliers nous disent que le jour de Noël est proche. Ainsi nous savons déjà, si nous sommes capables de « lire » les petits événements de nos journées, que le Jour de notre Dieu est proche. « Me voici », nous dit-Il en toute discrétion, en frappant à notre porte. À nous d’ouvrir, dans la joie.
Et pour finir avec un Bon et Joyeux Noël, je vous propose de faire cet exercice : rappelez-vous et notez-les dix signes que vous avez constatés entre les milliers ! Vous pouvez aussi en parler à la table de Noël.

Père Charles

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Une rencontre avec...

Nous nous trouvons devant la communauté des Sœurs de Saint Charles intégrée dans la paroisse depuis cent trente-sept ans. De l’extérieur, tout semble paisible, serein, comme le beau visage de Sœur Marthe qui gentiment accepte de répondre à quelques questions...

Q.    Sœur Marthe, parlez-nous de vous. De votre enfance, de l’éducation dispensée par vos parents. À quel moment, le Seigneur vous a-t-il fait signe ?

R.    J’ai eu une enfance toute ordinaire et heureuse. Mes parents, ma mère surtout était très croyante ; elle nous a élevés, mon frère et moi, dans la pratique religieuse et l’amour de Dieu. Mon frère est devenu prêtre et moi j’ai suivi l’appel de Dieu que l’ai ressenti vers 18 ans. C’est à 21 ans que je suis entrée chez les Sœurs de Saint Charles, à Nancy. J’avais le désir de soigner les malades. C’est pourquoi j’ai fait mes études d’infirmière pour ensuite exercer, à domicile, dans différentes localités.

Q.    Une petite voix nous a confié : « Sœur Marthe était très active ; elle fut entre autres une bâtisseuse »...

R.    Bâtisseuse n’est pas le vrai mot Mais il fallait que certaines Maisons soient remises aux normes pour pouvoir fonctionner, ce qui a été fait.

Q.    En 1885, les Sœurs de Saint Charles s’occupaient déjà d’une crèche. Aujourd’hui votre Communauté paraît avoir une vocation d’accueil et de collaboration variée.

R.    C’est en 1865 que la famille Cartier Bresson a demandé des Sœurs pour tenir une école (Sainte Marthe), une crèche et pour visiter et soigner les malades et les pauvres de ce quartier qui se peuplait progressivement. Les Sœurs regroupaient aussi des jeunes filles dans un patronage qui était florissant et qui a continué pendant de nombreuses années, les plus anciennes s’en souviennent encore. Plusieurs d’entre elles sont devenues religieuses. Actuellement, nous essayons d’être une présence d’Église dans ce quartier, en accueillant ceux qui viennent à nous pour des soins. Nous avons à continuer les mêmes gestes du Christ consoler, aider, guérir, redonner espérance. Nous rencontrons le Christ dans les autres, ils nous disent Dieu. Nous avons également gardé le souci de l’évangélisation des enfants et des jeunes - ce qui se fait par la catéchèse en collaboration avec un groupe de catéchistes laïques.

Q.    Les religieuses se donnent à voir au monde et à l’Église à travers l’articulation d’une vie communautaire. Est-ce facile tous les jours ? Dieu vous a toutes choisies mais vous-mêmes c’est sa divine providence qui vous rassemble.

R.    La vie communautaire est un élément essentiel de la vie religieuse. Nous ne nous sommes pas choisies, mais nous nous recevons chacune comme un don de Dieu, puisque chacune a été choisie par Dieu. Certes, il faut faire des concessions, mais c’est la mission qui nous rassemble et nous permet de vivre et d’échanger.

Q.    Les moments de « mélancolie » existent aussi chez les religieuses. - Avez-vous eu des combats, des résurgences ?

R.    La mélancolie, cela dépend des tempéraments. Dans toute vie il y a des épreuves. Il faut arriver à assumer sa vie pour vivre - si possible - dans la paix, la sérénité et la fidélité.

Q.    La vie religieuse ne saurait être authentique sans la prière. Que pouvez-vous dire à ceux qui ont tant de mal à faire « le vide pour le remplir de l’essentiel ?  »

R.    La prière, c’est le souffle qui nous fait vivre ; l’Eucharistie qui nous unit à Dieu et au monde, le Corps de Christ que nous recevons chaque jour. Notre prière communautaire et solitaire, c’est le phare de nos journées.

Merci à Sœur Marthe qui a bien voulu répondre à cet entretien.

Journées d’Amitié paroissiales 2004 les 4 et 5 décembre

Pour un temps de rencontre et d’amitié venez découvrir en famille les activités de la paroisse et retrouvons-nous

Samedi 4, de 14h30 à 18h30
Dimanche 5, de 10h à 12h et de 14h30 à 18h

chez les Sœurs, au 5 rue Condorcet et « au 46 » rue Gabrielle Josserand

autour de nombreux stands :
Bric à brac, livres, produits régionaux, parfumerie, bijouterie, linge de maison,
Ouvrages de dames, buvette, pêche à la ligne, loto, tombola, lecture de contes pour enfants...

Le bénéfice des Journées d’Amitié permet de soutenir les activités de notre paroisse,

Alors... n’oubliez pas !

Parlons à « voix basse »

En 2002, la canonisation du Padre Pio par Jean Paul II fut sans écho dans nos églises. Pourtant, les médias s’étaient emparés de l’évènement, avec respect, sachant combien il était populaire dans le monde.

Il n’est jamais superflu de rappeler que « l’intellect n’est pas indispensable à l’épanouissement de la Foi. Cependant, certains êtres ont besoin de références pour fortifier, vérifier, découvrir davantage « Celui«qu’ils aiment.

Un jour que l’on fêtait la tendre Élisabeth de la Trinité, je demandai à un prêtre très âgé pourquoi, mon Père, Élisabeth n’est-elle que « Bienheureuse » et non « Sainte », comme la Petite Thérèse ? Un peu surpris, il me répondit: « Je ne sais pas ; le principal, c’est qu’elle vous fasse du bien ! » Bien plus tard, j’ai compris qu’il avait raison. Nous avons le choix ; il nous faut prendre ce qui nous nourrit le mieux, sans se culpabiliser pour ce qui excite moins notre enthousiasme.

Depuis, j’ai également appris, grâce à un autre prêtre, que les plus grands saints sont peu connus, voire inconnus. Ce sont les « hommes » qui créent l’événement médiatique. Ce fut le cas pour le Padre Pio car, comme Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, il savait communiquer simplement, humainement les véritables nuances de l’Amour de ceux totalement épris de Dieu.

Pourquoi cette litanie ? C’est pour vous signaler que beaucoup de fidèles ont apprécié la belle gravure du Padre Pio dans notre église. Notre Curé savait que vous l’aimiez. Ainsi, vous voyez que vous pouvez créer l’évènement car l’Église est notre demeure à tous. N’hésitez donc pas à vous exprimer en toute confiance.

Groupe Communication

Le coin des jeunes... l’Avent

Cher Jeune,

Comme chaque année, à pareil moment, l’Église entre dans le temps de l’Avent qui ouvre une nouvelle année liturgique. En tant que chrétien, tu es appelé à vivre aussi ce temps, seul, en famille et en communauté. Mais, pour vivre l’Avent et en recueillir toutes les grâces, il faut, à mon humble avis, connaître son sens. Je vais donc essayer de t’éclairer un peu, car nous sommes tous en recherche, en répondant brièvement à quelques questions.

Qu’est-ce que l’Avent ?
Le mot « Avent » signifie « avènement ». C’est le temps qui nous prépare à l’arrivée, à la venue du Christ. Cette arrivée est double. Le temps de l’Avent nous prépare à la naissance de Jésus à Noël. Tu me diras que Jésus est né il y a longtemps. Oui, c’est vrai. Jésus est né, il est venu au monde il y a maintenant plus de deux mille ans, mais il a toujours à renaître, à revenir dans nos cœurs et nous devons être toujours prêts à l’accueillir. L’Avent nous prépare à cet accueil. Le second avènement auquel nous prépare l’Avent, c’est la venue de Jésus-Christ à la fin des temps. Le Christ a promis de revenir nous prendre pour vivre avec lui pour l’éternité. Le temps de l’Avent nous rappelle que nous devons tous préparer cette seconde venue du Christ et être toujours prêts à l’accueillir. Nous le faisons déjà dans les sacrements.

Connaissais-tu l’existence du temps de l’Avent ? L’explication de son sens, ci-dessus, correspond-elle à l’idée que tu en avais ? L’Avent n’était-il pas pour toi le moment de songer au cadeau que tes parents vont te faire ou que tu vas t’acheter ? Ou la manière dont tu vas passer Noël le plus agréablement possible ? Comment comptes-tu vivre un bon Avent et une agréable fête de Noël ?

Pour répondre à ces questions, voici quelques pistes

Tout d’abord, l’Avent n’est pas un temps de mortification. C’est une attente joyeuse. Ensuite, tu connais ta vie, tes habitudes, tes aises. Essaie de voir dans quel domaine tu dois essayer de faire des efforts pour changer et ressembler davantage au Christ (réconciliation, pardon, partage, messe dominicale, etc...). Enfin, Noël c’est la fête de la joie ; mais elle ne le sera véritablement que si tu la partages avec d’autres auxquels on ne pense pas souvent.

Alors, avec courage et résolution, prends la route du changement. Avec le Christ et une bonne volonté de ta part, rien ne sera impossible.

Bon Avent et, d’avance, joyeux Noël

Père Marius Coly

Pour prier...

Devenir lumière

Seigneur Jésus, inonde-moi de ton Esprit et de ta vie. Prends possession de tout mon être, pour que ma vie ne soit qu’un reflet de la tienne.

Rayonne à travers moi, habite en moi, et tous ceux que je rencontrerai pourront sentir ta présence auprès de moi.

En me regardant, ils ne verront plus que Toi seul, Seigneur ! Demeure en moi et alors je pourrai comme Toi, rayonner, au point d’être à mon tour une lumière pour les autres. Lumière, Seigneur, qui émanera complètement de Toi. C’est Toi qui, à travers moi, illumineras les autres.

Ainsi ma vie deviendra une louange à ta gloire, la louange que tu préfères, en te faisant rayonner sur ceux qui nous entourent.

Par la plénitude éclatante de l’amour que te porte mon cœur. Amen.

Cardinal Newman


Mettez l’Eucharistie au centre de votre vie personnelle et communautaire aimez-la, adorez-la, célébrez-la, surtout le dimanche. Vivez l’Eucharistie en témoignant de l’amour de Dieu pour les hommes. Soyez vous-mêmes des témoins de la présence du Christ sur nos autels. Que l’Eucharistie façonne votre vie.

Jean Paul II (Journées Mondiales de la Jeunesse, Rome, 2000)


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