Église Sainte Marthe des Quatres-Chemins Aubervilliers Pantin

Paroisse Ste Marthe des Quatre-Chemins
3, rue Condorcet - 93500 PANTIN
Téléphone : 01 48 45 02 77
Télécopie : 01 48 46 38 26
E-mail : stmarthe.paroisse@free.fr

Tirage de l’édition imprimée : 350 Exemplaires

12ème année janvier 2004 Numéro 1

Visite et Visitation

Il y a des visites imprévues, inespérées et des visites attendues. Mais surtout, il y a des « aller voir » et des « visitations ».

Ainsi, nous attendons « la nouvelle année ». Nous « allons voir » ce qu’elle nous réservera. Nous craignons aussi qu’elle nous apporte quelque malheur... C’est pour cela que nous nous souhaitons de « meilleurs vœux ».

Il y a aussi des visites inespérées. En ces jours de Noël, les Évangiles de l’enfance de Jésus nous ont raconté l’annonce des anges aux pasteurs, bien inespérée, et la naissance à Bethléem, bien imprévue. Mais, dans les deux cas, il s’agissait de visitations, car la rencontre a produit une grande transformation sur ceux qui l’ont vécue.

Notre paroisse, dans les prochains jours, aura une visite que nous attendons déjà dans la joie. Notre évêque viendra nous visiter. Il rencontrera les animateurs qui s’occupent des jeunes, mais aussi tous les paroissiens lors d’une célébration au cours de laquelle il nous expliquera comment aller au cœur de la Foi. Qu’il serait agréable que cette visite soit pour nous une visitation !

La prière du commencement de l’année ?

Que nos rencontres, que nos visites, soient des visitations !

Père Charles

À noter...

Visite De Monseigneur Olivier De Berranger,

pour aller avec les jeunes au cœur de la Foi

le 7 janvier
- avec les catéchistes, les animateurs de jeunes, les instituteurs et institutrices.
- avec la communauté piariste

le 10 janvier, à 18h30 pour la célébration de l’Eucharistie


Rencontre Solidaire « La Souveraineté Alimentaire »

les 28, 30 et 31 janvier, de 10h à 18h au 46 rue G. Josserand

Expositions et animations par différentes associations : les 28 et 30, plus spécialement pour les enfants
le 31, pour les adultes et les familles

En paroisse, nous avons vécu...

- Les Journées d’Amitié ont été une bonne occasion de nous saluer et de nous retrouver dans une ambiance sympathique. Paroissiens habituels et personnes nouvellement arrivées sur Ste-Marthe ont pu faire connaissance. Monsieur Kern, maire de Pantin et Monsieur Beaudet, maire d’Aubervilliers sont venus nous visiter, ainsi que notre sénateur, Monsieur Ralite, fidèle habitué des J.A. Le loto et la tombola ont offert de beaux lots et les différents comptoirs ont été bien fréquentés...

Voilà de très belles journées. Merci à tous ceux et celles qui les ont rendues possibles.

- Les réunions de parents de la catéchèse nous ont permis d’approfondir notre connaissance sur les textes évangéliques de la naissance de Jésus et de réfléchir sur le sens de Noël. À cet égard, une réflexion « plus pratique » a été engagée pour sensibiliser les adultes aux pressions opérées par les media sur les enfants au moment de Noël, particulièrement à travers les jouets et cadeaux.

- Plusieurs paroissiens ont assisté aux exposés du Père Charles sur Jean-Baptiste et Jésus. À la fois temps d’information et d’échanges... voilà une forme nouvelle pour reprendre des thèmes toujours ouverts à la réflexion des chrétiens.

- Nous avons pu participer lundi 21 décembre à la célébration du sacrement de réconciliation en communauté. Nous devons rester très attachés à cette pratique instaurée après le Concile de Vatican II. Les paroissiens qui souhaitaient une célébration plus individuelle ont été accueillis le samedi pendant toute la journée

Et nous pourrons vivre...

- Le 10 janvier, à partir de 11h, Assemblée Générale annuelle de la JAP suivie, comme toujours, d’un repas convivial.

- Le 10 janvier, visite de notre évêque. Célébration eucharistique à 18h30.

- Les quinze premiers jours de janvier, à l’église, exposition sur le thème « l’argent et l’Église ».

- Le 21 janvier, à 14h au 46 rue G. Josserand, galette des Rois organisée par le Secours Catholique pour les enfants des familles reçues au cours de l’année.

- Le 22 janvier, à 14h30, galette des Rois du MCR (Mouvement Chrétien des Retraités) chez les Sœurs.

- Les 28, 30 et 31, exposition sur la souveraineté alimentaire préparée par les jeunes de l’aumônerie et l’équipe locale du CCFD, au 46 rue G. Josserand.

Nous avons lu

Dans son dernier numéro, Canal consacre un reportage sur « Le Refuge », une association « relais » installée 37 rue Hoche à Pantin qui a pour vocation de servir de halte aux personnes sans domicile fixe de passage. Ils sont environ soixante (chômeurs, travailleurs sans logement...) à fréquenter tous les jours cette structure pour y trouver un peu de chaleur humaine et des services (boissons chaudes, possibilité de faire leur toilette, de laver du linge, de rencontrer une assistante sociale, une infirmière...). Avec les premiers grands froids et l’augmentation du nombre de passages quotidiens, le Refuge propose des repas (fournis par la Croix-Rouge) et répond au signalement de personnes sans abri en difficulté. Le Refuge est subventionné par la ville de Pantin, par le département de la Seine-St-Denis et par la région Île-de-France. L’association a besoin de bénévoles et de dons, notamment en vêtements masculins.

(Adapté de: Canal le journal de Pantin, n° 123, décembre 2003).

À l’invitation du Père Godefroy, prêtre à Notre Dame des Vertus à Aubervilliers et organisateur du tournoi « Foot, paix et solidarité », Aimé Jacquet, ancien sélectionneur de l’équipe de France et artisan de la victoire de 1998, est venu passer la journée du 11 novembre dernier avec les jeunes footballeurs d’Aubervilliers et de Saint-Denis. Après deux heures passées à l’aumônerie des Vertus à dialoguer avec eux, Aimé Jacquet s’est rendu au stade Delaune où se déroulait le tournoi « Foot, paix et solidarité ». Aux jeunes, il a prodigué quelques conseils : « Pas de bon footballeur professionnel sans [de] bons résultats scolaires... N’oubliez pas les trois qualités essentielles que j’appelle les 3 C : compétence, crédibilité et conviction ».

(Adapté d’Aubermensuel, n° 134, décembre 2003).

« Qui vous accueille m’accueille et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé » (Mt 10.40)

Dans le cadre du lancement de la démarche « Aller au cœur de la foi », le dernier numéro du mensuel Les « Uns et les Autres » consacre un dossier à l’accueil au sein des communautés chrétiennes. L’accueil en paroisse a de nombreuses facettes. Il ne se limite pas à orienter le chrétien de passage, à recevoir les futurs mariés, la famille d’un défunt et à recueillir les inscriptions au catéchisme. La mission sociale et culturelle de l’Église s’affirme de plus en plus notamment par l’aide aux personnes confrontées à des difficultés de tous ordres et par l’accueil de migrants aux traditions et réalités pastorales souvent très différentes... Et il faut aussi répondre aux demandes de sacrements avec discernement. Tout cela suppose beaucoup d’attention, d’écoute et de disponibilité. Et si certains, en paroisse, sont plus enclins à assurer ce type de mission, n’oublions pas que  l’accueil est affaire de tous, qu’il est l’attitude première de tout homme et encore plus du chrétien ».

(adapté de : Les Uns et les Autres, n°197, décembre 2003).

Le coin de la Bible

Lire la Bible, c’est entrer dans le mystère de Dieu à travers notre personne et à travers les relations qui nous construisent. Ainsi, lire la Bible nous relie à Dieu

 Si vous prenez le livre de La Genèse, vous trouverez, illustrée par tous les mythes empruntés à d’autres religions mais transformées par le regard de la foi juive, l’unité du genre humain. Une unité où n’existe ni séparation ni exclusion à cause de la culture ou à cause de la couleur. Vous y trouverez même l’unité de l’homme et de la femme. Ils se comprennent de part leur relation, l’un à l’autre. Aucun ne domine l’autre.

 Toutefois, cette unité se situe à l’intérieur d’un projet plus vaste : celui de l’univers, de la bonté de tout ce que nous regardons. Nous croyons au Dieu unique à partir de notre profonde unité.

 Si vous lisez attentivement le livre de l’Exode, vous y trouverez, masqués par des narrations héroïques, les jeux des relations des nations qui se construisent : l’esclavage, l’envie, la révolte, le défi, le risque, le début des organisations sociales, ... et un Dieu qui est au-delà des intérêts particuliers, un Dieu qui appelle à la justice. Nous croyons en un Dieu riche en miséricorde lorsque nous nous engageons dans la construction d’une société humainement heureuse.

En tout cas, le Dieu dont nous parle la Bible n’habite pas dans le ciel, au-delà et loin des hommes. Il est dans les cœurs et au milieu des évènements. Certains ont des yeux mais ne voient pas, ont des oreilles mais n’entendent pas. C’est ainsi que lorsque Dieu vint sous la forme d’un petit enfant, ceux qui s’attendaient, dans leurs illusions, à une arrivée triomphale en furent surpris.

Nous vous invitons à lire Ex 3.1-15, 1R 19.9-14, avec le récit évangélique de la transfiguration : Mc 9.2-8. Dans ces narrations, où est Dieu ? Que cela peut-il signifier pour vous ?

Pour prier,

Seigneur Jésus,
aide-moi à aller au cœur de la foi.
Quand les sentiments de ténèbres m’assaillent,
que ta confiance me conduise.
Quand la confusion pénètre mon intelligence,
que la lumière de ta vérité me fortifie.
Quand la paresse ou le désespoir me travaille,
que la joie de ta visitation m’envole.
Permets-moi de goûter ta sagesse,
de sentir ta présence,
de voir les largesses de ton amour,
afin de te suivre, au jour le jour, de plus près
et de vivre de la simplicité de la foi
pour rester pour toujours ton disciple.

Pour penser,

L’amour est quelque chose de tellement beau, de tellement doux et qui me dépasse tellement, que je m’y abandonne sans comprendre. Et c’est une béatitude de plus de ne pas comprendre, car on sent que la source est inépuisable et qu’on peut s’enivrer indéfiniment sans la tarir ; on sent que l’abîme est insondable et qu’on peut s’y perdre éternellement sans en toucher le fond.

Urs Von Balthasar

Si l’amour avait une préférence pour l’extraordinaire, Dieu serait, pour ainsi dire, embarrassé, puisque pour Lui, il n’y a absolument rien qui soit extraordinaire.

Soren Kierkegaard

Catéchèse en piécettes

Après le baptême, la confirmation. S’agit-il ou non du même sacrement ? Les spécialistes en débattent. Jusqu’au Vème siècle, l’initiation chrétienne avait lieu au cours d’une seule cérémonie. En même temps qu’il était baptisé (dans un bain d’eau), le catéchumène recevait l’onction et participait à l’Eucharistie. C’est toujours ainsi que l’on procède dans la majorité des églises orientales (et aussi pour les enfants).

Mais l’onction (chrismation) a une signification humaine très particulière. Si la vie chrétienne est une nouvelle naissance, notre « initiation » chrétienne doit finir au moment où nous faisons l’expérience de notre autonomie, de notre vraie condition humaine. À notre esprit, devenu pleinement capable de choix, de décisions libres et lucides, vient en aide le même Esprit de Dieu. Ceci, afin que nous prenions la route du Christ (« chrismation » signifie « devenir des Christ » ; avec de l’huile, un produit naturel qui, pour les méditerranéens symbolise la force, la pérennité, le bien être avec son propre corps, avec soi-même).

Désormais, pour entrer dans un groupe, nous avons besoin de quelqu’un pour nous initier. C’est Dieu qui nous initie en nous montrant, dans nos expériences humaines, la semence de l’Évangile. C’est une découverte intérieure. L’Église ne fait rien d’autre qu’exprimer cette découverte à travers des formules qui deviennent le langage de la communauté.

C’est par cette réflexion que, depuis le concile de Vatican II, nous procédons à la célébration de la confirmation au commencement de l’âge adulte. Ainsi, l’initiation chrétienne apparaît-elle comme une histoire personnelle. Nous ne sommes par chrétien tout d’un coup ; nous le devenons dans la durée. C’est pour cette raison qu’il est important que nos jeunes fassent la démarche de se préparer à ce sacrement.

Denier du culte

C’est important, même si ce n’est que de l’argent.

La campagne du denier de l’Église pour l’année 2004 commence dès maintenant. Il est de la responsabilité de chaque chrétien de donner à l’Église les moyens matériels de poursuivre sa mission.

- Vous pouvez donner un peu plus et vous « rattraper » sur les impôts.

- Vous pouvez étaler votre don par prélèvement postal ou bancaire

- Vous pouvez sensibiliser d’autres personnes, voisins et amis à l’importance de ce don.

Sans vous, l’Église serait moins Église.

Le week-end des 21 et 22 février prochains, quelques jours avant l’entrée en Carême, une retraite sera organisée dans une abbaye ou un monastère proche de la région parisienne. Les paroissiens qui souhaiteraient y participer peuvent se renseigner et s’inscrire, si possible assez rapidement, auprès de Sœur Marie Bernard.


Retour en haut de la page

Retour à la liste des Échos de Sainte Marthe

Retour au sommaire du site